« J’avais un mode opératoire » : Il vi*le une adolescente, la tue et lave son corps à l’eau de javel
Principal suspect dans le viol et le meurtre de Céleste survenus en 2020, François Vergniaud se décrit comme un « prédateur aguerri ».
Céleste, 15 ans, vi*lée et tuée par un prédateur
Céleste, 15 ans, a vécu l’enfer le 20 août 2020. Alors qu’elle sort de chez elle pour chercher un colis, l’adolescente croise la route de François Vergniaud. L’homme l’entraîne au deuxième étage d’un immeuble désaffecté situé non loin de chez elle et lui fait des attouchements. Il lui fait ensuite subir « une pénétration violente » et lui serre le cou jusqu’à la tuer avant de lui laver le corps à l’eau de javel et d’allumer deux feux sur les lieux du crime.
Ce sont les pompiers qui retrouveront le corps de Céleste.
Arrêté à son domicile peu de temps après, le quadragénaire a reconnu les faits. À l’époque, les experts le décrivent comme « un homme socialement très peu inséré il y a quatre ans, mais marqué par la religion« . En 2020, celui-ci était en couple avec une compagne qui décrit des « relations sexuelles normales ».
« Il y en aurait eu d’autres »
Peu avant le viol et le meurtre de l’adolescente, il a été aperçu faisant le tour du quartier dans sa Jaguar, muni de gros sacs. Des éléments que confirme l’homme de 49 ans avant de se livrer à de glaçantes confidences. « Si Céleste n’était pas morte, il y en aurait d’autres. Je savais ce qu’il faut faire et ne pas faire. J’avais un mode opératoire que j’avais fait évoluer », affirme-t-il ainsi face aux enquêteurs.
Dans la foulée, il se qualifie de « prédateur aguerri« . Il faut dire que le meurtrier de Céleste n’en est pas à son coup d’essai.
Dans le passé, il a déjà effectué une dizaine d’années de prison pour neuf faits de viols, trois tentatives de viol et une agression sexuelle. Des faits commis entre 2001 et 2003. Il avait été libéré en 2014. Son procès pour le meurtre et le viol de Céleste s’est ouvert se 25 octobre. Le premier jour a été l’occasion pour les experts de revenir sur le profil de l’accusé et son mode opératoire.