Le gérant d’un supermarché a failli se faire renvoyer… Pour avoir pris un jour de congé !
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Au Japon, un patron d’un supermarché 7-Eleven a voulu prendre un jour de congé pour passer le Nouvel An avec sa famille. À cause de cette demande, il risque de mettre la clef sous la porte.
Japon : le gérant d’un 7-Eleven a failli mettre la clef sous la porte pour avoir demandé un jour de congé
Les supermarchés 7-Eleven sont les premiers à avoir instauré l’ouverture non-stop de ses franchises. Et son nom n’est pas non plus, anodin : ils sont ouverts de 7h à 23h, tous les jours de l’année.
Mais, le Japon comme tous les pays asiatiques, demandent une capacité de travail surhumaine à sa population. Ce n’est pas pour rien que le « karoshi« littéralement la « mort par excès de travail« est aussi élevé au Japon. Le gérant de ce 7-Eleven, Mitoshi Matsumoto, 58 ans, a voulu s’offrir un jour de congé (ainsi qu’à deux de ses employés) pour fêter la nouvelle année avec leur famille. Mais la maison mère a catégoriquement refusé. Pire encore. Compte tenu des nombreuses plaintes qui seraient remontées jusqu’à eux, le gérant dispose d’une dizaine de jours pour redresser la barre. Sans cela, il devrait mettre la clef sous la porte. Pas facile d’obtenir un jour de congé au Japon !
Cette décision a été pointée du doigt par le gérant qui affirme que la firme 7-Eleven souhaite à tout prix, l’évincer du circuit.
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Mitoshi Matsumoto s’est exprimé dans le New York Times sur ses conditions de travail abusives. « Ils ne veulent pas me laisser prendre congé pour le Nouvel An? C’est tout ce qu’il y a dire. S’ils m’autorisent à le faire, d’autres vont demander aussi » . Le géant japonais a également avoué faire très souvent plus de 12h de travail par jour et affirme n’avoir pris que 3 jours de congé en 8 mois… Il demande seulement à ses patrons, une réduction des horaires d’ouverture et une fermeture sur les dimanches et les jours de l’An. D’autant plus que ces fêtes sont très importantes pour le Japon.
De son côté, 7-Eleven japonais s’est exprimé sur cette affaire. Ils évoquent une « rupture dans leur mutuelle relation de confiance« , face aux 336 plaintes qu’il aurait reçu de clients ces 7 dernières années. L’enseigne pointe également le comportement de son gérant envers certains clients.
Espérons que la situation s’améliore au Japon. Car même si les accusations des clients s’avèrent vraies, le cumul des horaires de nombreux Japonais est hallucinant. Un terrain d’entente devrait être trouvé pour faire évoluer ces conditions de travail.
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