« J’ai choisi de squatter chez mon squatteur » : Son locataire ne paie plus le loyer, le propriétaire s’enchaîne dans le logement
Déterminés à se débarrasser de leurs mauvais payeurs de locataires, Oniel Joseph et sa femme Maria Daniel ont pris des mesures choc.
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Un propriétaire à bout de nerfs
Leur histoire a fait le tour de la Toile. Il faut dire qu’Oniel Joseph et son épouse font partie des rares propriétaires à avoir réussi à s’imposer face à des locataires récalcitrants. Le phénomène des squatteurs étant de plus en plus fréquent, les propriétaires restent sur leurs gardes. D’autant qu’une entente cordiale à la signature du bail ne met pas à l’abri d’éventuelles complications.
Les faits se sont déroulés en Guyane. Il y a un an et-demi, Oniel Joseph loue son bien à une famille vendéenne pour une durée de trois ans. Or, à son grand désespoir, cela fait maintenant 7 mois qu’il ne perçoit plus de loyer.
Une situation qu’il a tenté de régler, en vain. « J’ai tenté de résoudre cette affaire à l’amiable. Je sais que parfois dans la vie, on peut avoir des difficultés, on aurait pu s’arranger. Mais depuis deux mois, le locataire est devenu agressif. En fait, il n’a aucune intention de quitter le logement », explique le propriétaire aux journalistes de Guyane la 1ʳᵉ.
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Insultes et capitulation
Voyant à quel point les situations du genre pouvaient dégénérer et la justice ne jamais intervenir, l’homme a décidé d’agir. Ainsi, il s’est présenté ce week-end au logement de ses locataires. Veillant à bien respecter la loi — lui et sa femme ont été invités à entrer – il se dirige dans un coin de la maison où il s’enchaîne.

« J’ai choisi de squatter chez mon squatteur », a simplement déclaré Oniel Joseph. Une situation qui n’a pas manqué de révolter les occupants qui ont immédiatement contacté la police. S’ils ont fait le déplacement à deux reprises, les agents ont décidé de ne pas chasser les propriétaires. Ainsi, ces derniers sont restés enchaînés sur place de 18 h à 2 h du matin.
À l’issue de ces longues heures de protestation, locataires et propriétaires sont finalement parvenus à un accord. Non sans quelques insultes. « Il n’arrête pas de mettre en avant son intelligence et ses connaissances, nous faisant comprendre que nous sommes moins bien que lui », rapporte encore Oniel Joseph à la presse.
Malgré tout, l’homme a accepté de signer une promesse écrite dans laquelle il s’engage à quitter le logement au 27 février. Une petite victoire pour le couple de propriétaire qui devra toutefois s’acquitter de quelques travaux une fois la famille partie. En effet, des voisins leur ont rapporté que cette dernière avait été surprise en train de dégrader les compteurs d’eau des parties communes.