« Jacques Chirac veut coucher avec moi » : ce jour où Bernadette Chirac a cru mourir devant sa télévision (vidéo)
Karl Zéro vient de publier un nouveau livre : « Karl Zéro balance tout » aux éditions Plon. Un ouvrage qui reprend les anecdotes emblématiques de l’émission de Canal+ : le vrai journal. Une occasion de parler de ce fameux jour où Bernadette Chirac a cru mourir devant son poste de télévision. Écoutez son récit de cette anecdote croustillante dans la vidéo ci-dessous :
Bernadette Chirac humiliée à la télévision
L’émission Le vrai journal a créé de nombreuses polémiques à l’époque au point d’avoir failli être arrêtée en 1996.
« Ça a failli s’arrêter au bout de deux mois exactement. On avait diffusé la semaine d’avant un petit document amusant où il y avait l’empereur Bokassa qui était interviewé par un journaliste belge, et il disait : ‘Ma femme, l’impératrice, est venue me voir et m’a dit : ‘Chirac veut coucher avec moi, qu’est-ce que je fais ?’. Et je lui ai dit : ‘Vas-y c’est un gaulliste’. Cette réponse était tellement drôle, tellement inattendue qu’on l’a diffusée », a expliqué le 25 janvier Karl Zéro, au micro de la radio Totem dans l’émission Le jardin secret.
« Il y a des fois dans la vie, on n’a pas de bol. Ce jour-là, Jacques Chirac, lui-même qui était président, regardait depuis la salle à manger de l’Élysée en compagnie de Bernadette et, pire que tout, de la mère de Bernadette, Madame Chodron de Courcel, âgée de 85 ans au moins à l’époque. Ils regardaient l’émission, et ils voient ça. Imaginez le silence glacial dans la pièce », a-t-il ajouté.
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Bernadette Chirac folle de rage
Même si Bernadette Chirac savait qu’elle était une femme trompée, cette humiliation à la télévision l’a rendue folle de rage. « Évidemment, le lendemain, le secrétaire général de l’Élysée, Dominique de Villepin, a téléphoné à Pierre Lescure, à l’époque patron de Canal+. Il lui a dit : ‘Mais qu’est-ce que c’est que cette émission, arrêtez ça tout de suite !’. Du coup, Lescure m’a appelé et m’a dit : ‘Qu’est-ce que c’est que c’est que ces conneries Karl’, tu es viré, on arrête tout », a raconté le journaliste.
Heureusement, Karl Zéro a pu compter sur le soutien d’Alain De Greef, autre patron de Canal+ à l’époque.