Prise de parole de Macron : ce détail à la fin de l’interview qui ne va pas plaire
Emmanuel Macron a pris la parole ce lundi midi sur les chaînes France 2 et TF1. Une interview simultanée qu’il a réalisée depuis Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Le chef d’État n’aura malheureusement pas su convaincre son auditoire.
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Emmanuel Macron : une interview très attendue
Le remaniement effectué, il était temps pour Emmanuel Macron de prendre la parole. Un jeu auquel il s’est prêté volontiers, alors même qu’il se trouvait en déplacement en Nouvelle-Calédonie.
Ainsi, ce 24 juillet aux alentours de 13 heures, France 2 et TF1 ont diffusé la fameuse interview du chef d’État.
Lors de cette prise de parole, Emmanuel Macron était très attendu sur le sujet des « cent jours d’apaisement » , mais aussi des émeutes qui ont émaillé le pays après la mort de Nahel.
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« Où est passé le président de la République »
Seulement aujourd’hui, c’étaient les propos controversés du Directeur Général de la police, Frédéric Veaux, qui intéressaient. Ce 24 juillet, ce dernier a déclaré : « Je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail » .
Des propos qui, bien que soutenus par Laurent Nunez, préfet de police de Paris, ne sont pas passés auprès de nombreux politiciens.
Interrogé sur le sujet, Emmanuel Macron a esquivé la question. « Je ne vais pas commenter les propos du Directeur Général de la police qui s’exprime sur l’affaire de Marseille » , a-t-il déclaré. Une réponse qui n’a pas plu à certains…
Parmi eux, le député LFI Arnaud Le Gall qui a tweeté : « Macron refuse de « commenter » les propos du directeur de la police, alors qu’il devrait les sanctionner. Celui qui est censé être garant des institutions s’est placé dans les mains de la police, ruinant sa propre autorité. Il y a urgence à stopper cette sédition » .
Un avis que partage Adrien Quatennens : « Où est passé le président de la République » , a-t-il questionné dans un tweet.
Une autre critique concerne le format de l’interview : les journalistes ont précisé que le président ne s’exprimait pas en direct. Tout a été enregistré avant midi. Ce choix fait souvent douter de la spontanéité des réponses.
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