Les humains auraient eu des relations sexuelles avec d’autres populations éteintes d’après les scientifiques
La véritable origine des humains est encore un mystère pour les scientifiques. Mais une découverte majeure vient bouleverser la pensée générale. En effet, nos ancêtres se seraient accouplés à d’autres espèces afin d’obtenir certains de leurs avantages. Voici les origines de l’homo sapiens !
Les humains seraient-ils le fruit d’un métissage ?
Pour le grand public, les humains viennent tous de l’homo sapiens. Ce dernier tient ses origines du continent africain, il y a déjà 100 000 ans. Toutefois, cette espèce n’était pas la seule à vivre sur Terre à ce temps-là. Il y avait aussi l’Homme de Neandertal et l’Homme de Denisova. Aujourd’hui, les scientifiques ont pu trouver certaines relations entre ces différentes espèces !
Le Dr Linda Ongaro est un des auteurs des découvertes récentes. Selon ses dires : « Il est largement admis que les humains ont évolué soudainement et proprement à partir d’un ancêtre commun. Mais plus nous en apprenons, plus nous réalisons que des croisements avec différents hominidés ont eu lieu et ont contribué à façonner les personnes que nous sommes aujourd’hui ».
Pour faire clair, nos ancêtres se sont accouplés avec d’autres espèces avant de produire ce que nous considérons comme les humains modernes. Tout commence avec la découverte d’un os de doigt dans la grotte de Denisova, d’où le nom de Dénisoviens. En étudiant le génome de cette espèce, les scientifiques ont pu faire le lien avec plusieurs autres populations.
Un matériel génétique presque similaire !
Auparavant, seul l’os de doigt offrait des indices sur les origines des humains qui vivaient dans l’Eurasie, plus particulièrement dans les montagnes de la Sibérie. Mais plus tard, les scientifiques ont trouvé le même matériel génétique en Amérique. Le même cas s’est produit dans l’Asie de l’Est et du Sud. Ce qui marque un tournant majeur dans la manière de mener les études !
Grâce à ces nouvelles données, le Dr Ongaro et son équipe ont démontré que les Dénisoviens se sont unis à nos ancêtres. Selon ses dires : « en exploitant les segments dénisoviens survivants dans les génomes de l’homme moderne, les scientifiques ont découvert des preuves d’au moins trois événements passés au cours desquels des gènes de populations dénisoviennes distinctes ont fait leur chemin dans les signatures génétiques des humains modernes ».
Des preuves à l’appui !
De telles hypothèses exigent effectivement des preuves concrètes. D’où la déclaration de ces scientifiques : « Un exemple d’introgression adaptative est lié au métabolisme lipidique chez les Inuits du Groenland, qui ont un haplotype très divergent dans la région TBX15/WARS2 qui a probablement été introduit dans le patrimoine génétique humain moderne par introgression avec les Dénisoviens ».
En outre, certaines personnes vivant au Tibet développent des capacités similaires à celles des Dénisoviens. Ils possèdent « un locus génétique qui confère une tolérance à l’hypoxie ». Pour faire simple, ces humains peuvent survivre dans une atmosphère faible en oxygène. Une autre preuve irréfutable qu’ils descendent certainement de cette espèce !
L’évolution des humains est difficile à écrire, en raison du manque d’informations. Mais ce constat nous permet d’affirmer que dans la diversité, nous avons tous les mêmes origines !