Grève : préparez-vous à un « mardi noir » le 18 octobre !
Cette semaine, la grève se durcit dans les raffineries. Le 13 octobre, le mouvement s’est même étendu. Le mouvement du mardi 18 octobre s’annonce être une grève interprofessionnelle. Un « mardi noir » est en vue.
Chez TotalEnergies et Esso, les salariés sont en grève depuis la fin du mois de septembre. Le mouvement s’intensifie. Jeudi 13 octobre, la CGT a appelé à « une journée de manifestation et de grève interprofessionnelle » le mardi 18 octobre. La mobilisation aura pour but de demander une hausse des salaires, et de protester contre les réquisitions opérées par l’État dans le secteur de l’énergie.
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Les transports perturbés
Une mobilisation qui devrait aussi avoir un impact sur les transports. La CGT a appelé les salariés de la SNCF à la grève. Le syndicat français fustige une « surdité du patronat et du gouvernement » face à une situation socialement « catastrophique » . La CGT n’est pas le seul syndicat à appeler à la grève. Ils sont rejoints par FO et la FSU.
La Confédération Générale du Travail considère les réquisitions comme « une attaque frontale contre l’exercice du droit de grève » . Le syndicat Sud-Rail dénonce aussi « un gouvernement autoritaire » face aux salariés grévistes de Total et de Esso. Ils sont suivis aussi par des routiers. La fédération des Transports CGT condamne également les réquisitions. Les routiers veulent faire du 18 octobre « un temps fort » dans le « processus de mobilisation » .
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Une grève interprofessionnelle
Ce n’est pas tout. La grève gronde aussi dans l’industrie du nucléaire, chez EDF. Revendiquant une hausse des salaires, FO et la CGT ont lancé des mouvements de grève dans plusieurs centrales en cours de maintenance. Hier, la centrale de Gravelines, dans le nord de la France, est entrée en grève. Rappelons qu’elle est la plus puissante d’Europe de l’Ouest !
Après les routiers, les transports, le nucléaire, c’est la fédération CGT des salariés du secteur des activités postales et de la télécommunication qui a rejoint la cause. Ils annoncent être présents pour la mobilisation du 18 octobre. Ils demandent l’augmentation des salaires, le départ à la retraite à taux plein à 60 ans et l’amélioration des conditions de travail.
Plusieurs syndicats de l’éducation ont aussi communiqué sur le sujet. Ils rejoignent le mouvement. Ces derniers mettent en avant leur solidarité avec les salariés des raffineries. L’opposition à la réforme des retraites est aussi mise en avant par la Fonction publique. Dans un communiqué, jeudi 13 octobre, ils appellent à la grève.
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