Gilets jaunes : la conséquence inattendue suite aux violents propos de François Berléand sur le mouvement
Invité dans les studios de RTL, samedi, François Berléand n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer les Gilets jaunes et le conflit social qui secoue le pays depuis près de trois mois. « Tout ce mélange de revendications, c’est du grand n’importe quoi. On ne s’écoute plus ! Moi, depuis le début, ils me font chier les Gilets jaunes. J’étais en tournée pour le théâtre. La première fois, au rond-point, on signe, on dit : « On est avec vous » . Et après, on sort de Bordeaux et il y avait dix kilomètres de camions tout ça parce qu’il y avait vingt Gilets jaunes qui faisaient chier quoi ! Comment vingt personnes peuvent emmerder autant de monde ? C’est pas possible. » Des propos rapidement repris sur les réseaux sociaux.
François Berléand fustigé sur les réseaux sociaux pour ses déclarations
Interrogé sur les vives critiques dont pourraient faire l’objet ses propos fracassants, François Berléand assurait n’en avoir « rien à foutre » . « Il y a des gens qui pensent comme moi aussi, il y en a plein. C’est dommage que personne ne le dise. » L’interview du comédien est rapidement revenue aux oreilles des Gilets jaunes. Les manifestants, très remontés contre les propos de l’acteur, n’ont que très peu apprécié cette sortie médiatique. Des dizaines de militants s’en sont ainsi pris à l’artiste, en l’insultant copieusement sur les réseaux sociaux.
https://twitter.com/Gros_Romain/status/1094322378950299655
Quand les Gilets jaunes confondent François Berléand et François Berland
Les Gilets jaunes ont ainsi cherché à s’adresser directement à François Berléand pour lui faire part de leur mécontentement. Problème, l’acteur met un point d’honneur à éviter les réseaux sociaux. C’est ainsi que des dizaines de militants révoltés, qui pensaient s’adresser à François Berléand, ont en réalité écrit à François Berland, journaliste installé au Pays Basque. L’internaute a reçu des messages d’insultes par dizaines tout au long du week-end. Dans plusieurs messages postés sur Twitter, il explique ne pas être François Berléand pour mettre un terme à ce calvaire. Face à ce déferlement de haine, François Berland a été contrait de modifier son pseudo Twitter pour « retrouver de la sérénité ». « Merci de me laisser tranquille » conclut ainsi @FrBrlnd dans un message posté dimanche soir.
https://twitter.com/FrBerl/status/1094347387773030400