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Gilets jaunes : Christophe Dettinger répond en vidéo à la polémique

Publié par Maxime le 07 Jan 2019 à 16:41
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48 heures après le début de la polémique, Christophe Dettinger prend la parole et réagit. L’ancien boxeur, champion de France des lourds-légers en 2007 et 2008, revient sur la violence dont il a fait preuve, samedi, pour frapper plusieurs gendarmes dans le centre-ville de Paris. En marge de l’acte 8 de mobilisation des Gilets jaunes dans la capitale, Christophe Dettinger a été aperçu en train d’asséner plusieurs coups violents sur des CRS mobilisés pour encadrer les déplacements des manifestants. Activement recherché depuis la diffusion de ces vidéos sur les réseaux sociaux, le boxeur se justifie dans une vidéo postée sur Facebook par sa belle-soeur.

 

Christophe Dettinger s’adresse aux Gilets jaunes

Dans cette vidéo de deux minutes, le boxeur, vénéré depuis samedi par une partie des Gilets jaunes, s’adresse directement aux manifestants. La voix tremblotante, Christophe Dettinger, visiblement ému, peine à trouver ses mots. Il reconnaît immédiatement être l’auteur des faits qui lui sont reprochés et précise qu’il a participé aux huit samedis de mobilisation des Gilets jaunes depuis le 17 novembre. « Je vois tous ces présidents, ces ministres, tout l’Etat se gaver et se pomper, ils ne sont même pas capables de montrer l’exemple, ils se gavent sur notre dos. Je suis un citoyen normal, je travaille, j’arrive à finir les fins de mois mais c’est compliqué. Je manifeste pour les retraités, le futur de mes enfants. Je suis un Gilet jaune, j’ai la colère du peuple qui est en moi. »

 

Une perte de sang-froid suite aux multiples incidents avec la police

Si Christophe Dettinger a dégainé ses poings face aux CRS samedi, sur la passerelle Sédar-Senghor, il plaide la perte de sang-froid suite aux divers incidents avec la police. « J’ai vu la répression. J’ai vu la police nous gazer, faire mal à des gens avec des flashballs. À force de se faire taper, de se faire gazer, oui j’ai voulu avancer sur les CRS. Je me suis fait gazer avec mon ami, ma femme et à un moment la colère est montée en moi et j’ai mal réagi. » Meurtri par cet acte, Christophe Dettinger affirme sa volonté de se présenter à la police. La voix chevrotante, il demande à ses camarades de continuer le mouvement. « Peuple français, Gilets jaunes, je suis de tout coeur avec vous. Il faut continuer le combat, s’il vous plait, s’il vous plaît. »

 

 

 

 

 

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