Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Actualité

Barricades, pavés lancés : retour sur le mouvement des Gilets Jaunes ce week-end

Publié par Claire JONNIER le 25 Nov 2018 à 19:26
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Mai 68 ? Non, novembre 2018 sur les Champs-Élysées. La manifestation organisée par les Gilets Jaunes dégénère et les manifestants se mettent à lancer des pavés et dresser des barricades.

 

 

La colère de Gilets Jaunes

Cela va faire une semaine, une semaine que la manifestation des Gilets Jaunes a commencé pour montrer le mécontentement des Français face à la hausse des prix du carburant. Et ils ne décolèrent pas. Déjà, le 17 novembre, la manifestation qui se voulait pacifique dégénère et on compte 106 blessés et 1 mort. Mais ce 24 novembre, c’est carrément un autre niveau.

 

Si vous n’avez pas vu les images, regardez les car elles sont impressionnantes ! Et pourtant, tout avait débuté tranquillement. La foule de manifestants (81 000 selon diverses sources) converge vers l’avenue des Champs-Élysées et la place de la concorde en chantant des slogans presque rigolos :  » Macron, démission « . Ou alors : « La police, avec nous. » Mais très vite, la situation s’envenime et les forces de l’ordre se mettent à tirer des gazs lacrymogènes et au camion a eau.

 

gilet-jaunes-champs-élysées-manifestation-pavés-barricades-affrontement

Le paysage se transforme rapidement en zone de guerre

 

Gilets Jaunes : samedi 24 novembre, un remake de mai 68

Mais alors qu’on pourrait croire que ça calmerait la colère des Gilets Jaunes, c’est tout le contraire. Ils se lancent dans l’affrontement avec les CRS. Très remontés, ils prennent tout ce qui leur passe sous la main, à commencer par des pavés de la capitale. Et comme le paysage se transforme rapidement en zone de guerre, ils dressent carrément des barricades pour préparer leur riposte. Surréaliste !

 

 

Au total, se seront 35 interpellations qui seront effectuées sur tout le territoire, dont 18 dans la capitale. Il y aurait 22 personnes placées en garde-à-vue, et (seulement) 8 blessés. Une situation qui fait crier au scandale du côté des élues qui fustigent déjà les mouvements d’extrême droite et d’extrême gauche : « les séditieux d’ultradroite qui ont répondu à l’appel de Marine Le Pen et veulent s’en prendre aux institutions comme ils veulent s’en prendre aux parlementaires de la majorité . » Quant à Marine Le Pen, elle explique : « J’ai interrogé le gouvernement vendredi pour connaître les raisons pour lesquelles les gilets jaunes ne pourraient pas manifester sur les Champs-Élysées. Je n’ai évidemment jamais appelé à quelque violence que ce soit ».

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.