Gendarme tué lors d’un refus d’obtempérer : les images du drame dévoilées
S’ils se doutaient de la violence de la scène, la vidéo a tout de même laissé les internautes sous le choc.
Un gendarme violemment percuté lors d’un refus d’obtempérer
L’affaire fait la une depuis ce lundi. Et le discours de la veuve d’Eric Comyn n’a fait que la mettre davantage en lumière. Pour rappel, ce 26 août, les gendarmes procèdent à un contrôle routier près de Cannes. Un exercice de routine au cours duquel ils peuvent parfois faire face à des automobilistes récalcitrants. Mais les comportements du genre sont rares.
Ainsi, Eric Comyn et ses collègues font signe aux automobilistes. Comme en témoignent les images, tous ralentissent, quelques-uns sont sommés de s’arrêter. Vient le moment où ils aperçoivent un automobiliste à bord d’un véhicule noir. Comme d’autres avant lui, il est sommé de s’arrêter et de se mettre sur le bas-côté. Ordre qu’il décide d’ignorer en mettant les gaz.
Et alors qu’il s’enfuit loin des militaires, il percute l’un d’eux. Malheureusement, Eric Comyn ne survivra pas à la collision.
« Je remercie ma tendre France d’avoir tué mon époux »
Appréhendé et mis en examen, le principal suspect se dédouane : il n’avait pas dans l’idée de percuter le gendarme. Pourtant, celui-ci est parfaitement visible avec son gilet jaune, comme on peut le voir sur les images. Un argument repris par Guillaume Farde, consultant police-justice chez BFMTV. Les gendarmes « sont parfaitement identifiables, donc tout est parfaitement conforme. Le véhicule va déboîter, sortir de sa trajectoire, et percuter le gendarme. Sur ces images, on n’a pas l’impression que le véhicule ralentit, bien au contraire : la trajectoire reste assez rectiligne », analyse-t-il.
Des tests effectués dans la foulée de son arrestation établissent que le conducteur était alcoolisé. Une circonstance aggravante pour celui que la presse décrit comme un « délinquant de la route ». Pour cause, il a pas moins de 10 condamnations à son actif. Notamment pour outrage, violence sur personne dépositaire de l’autorité publique et conduite en état d’ébriété. Par ailleurs, les examens psychiatriques ont conclu à son « entière responsabilité pénale ».
Pour ce qui est de la veuve du gendarme, elle en veut avant tout à la France. « Je remercie ma tendre France d’avoir tué mon tendre époux », a-t-elle déclaré lors d’une cérémonie hommage. Une déclaration qui a depuis fait le tour des médiaux nationaux. Abattue, elle a accusé les autorités de « laxisme, par leur insuffisance et leur tolérance ». Un discours poignant qui n’a laissé personne indifférent.