Mentions sur le dossier, scolaire, sanctions aux parents : Gabriel Attal très ferme sur les violences des mineurs !
Présent à Viry-Châtillon afin de prendre la parole pour marquer le cap de ses cent jours à Matignon, Gabriel Attal s’est exprimé concernant les violences entre mineurs récentes.
Gabriel Attal veut changer la donne
Ces derniers temps, les violences entre mineurs se multiplient. Plusieurs photos et vidéos de bagarres, meurtres circulent sur les réseaux sociaux où l’on voit des groupes de jeunes mineurs agresser d’autres mineurs. Ces règlements de compte se multiplient et inquiètent plus d’un.
Gabriel Attal, premier ministre depuis 100 jours aujourd’hui, a fait des annonces à Viry-Châtillon aujourd’hui concernant ces violences et a promis de serrer la vis. Pour rappel, dans cette même ville il y a quelques jours, un adolescent de 15 ans avait été tué après avoir été passé à tabac par d’autres jeunes. Il y a annoncé une série de mesures visant à combattre ce fléau.
L’une des plus marquantes se déroulera directement à l’école et sur le dossier de l’élève. Une mention spéciale pourrait être apposée sur le dossier Parcoursup des perturbateurs, bien que cette mesure reste à préciser. « Lorsqu’on gêne les cours, lorsqu’on défie l’autorité, cela ne doit jamais rester sans conséquence« , insiste-t-il.
Et prendre le mal à la racine
Lors de ce discours, il a également insisté sur la piste d’une comparution immédiate dès l’âge de 16 ans, au lieu de 18 ans. Actuellement, si un jeune de 17 ans commet un fait grave comme un meurtre, il sera sanctionné moins sévèrement qu’un majeur. Ainsi, le premier ministre souhaite ouvrir le débat sur « l’atténuation de l’excuse de minorité« .
Le Premier ministre a également confirmé la création de mesures d’intérêt éducatif, une sorte d’intérêt général pour les moins de 16 ans. Ainsi, Gabriel Attal souhaite « prendre le mal à la racine« , comme il l’explique. Il a par ailleurs annoncé que des « commissions éducatives, dès l’école primaire« , pourront décider de sanctions adaptées. Ce dernier a même ouvert le débat quant à des sanctions pour les parents des trouble-fêtes.