Fuite des sujets du bac 2023 : une enquête a été ouverte
Les candidats au bac STMG ont vu leur épreuve interrompue ce mardi 21 mars dans l’après-midi. La raison ? L’Éducation nationale a constaté que le sujet avait fuité et de nouvelles copies ont été distribuées aux élèves.
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Une épreuve de spécialité suspendue après une fuite de sujet
Depuis lundi 20 mars et jusqu’au mercredi 22 mars, 536 000 élèves planchent sur leurs épreuves de spécialité. Chacune des épreuves est dotée d’un coefficient 16, elles compteront donc pour un tiers dans la moyenne finale. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu ce mardi 21 mars pour certains candidats.
Alors que le baccalauréat se poursuivait à 14h ce mardi, plusieurs élèves de la filière STMG ont dû arrêter de composer seulement quelques minutes après le début de l’épreuve. Les lycéens ont été contraints d’attendre les instructions dans la salle d’examen.
« Il y a eu une fuite du sujet d’éco-droit » a indiqué le ministère. La fuite n’aurait été connue qu’à 13 h 58 alors que l’épreuve débutait à 14h. Elle aurait eu lieu sur les réseaux sociaux en fin de matinée, selon le ministère de l’Éducation nationale.
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Un incident qui a provoqué la colère des enseignants
L’examen a pu reprendre une heure après le début initial, soit vers 15h, pour les 82 000 candidats concernés. Un nouveau sujet a été proposé aux élèves, comme ceci est prévu en cas de problème pour chaque examen.
En direct du baccalauréat:
— Lady Oscar (@Milady_Oscar) March 21, 2023
Fuite des sujets de STMG. Un nouveau sujet a été donné aux élèves à 15h15.
Fin épreuve normale 19h15.
Fin des 1/3 temps à 20h35.
Vraiment des génies au ministère de mettre les épreuves l'après-midi.
« La durée de l’épreuve sera décalée d’une heure » a indiqué le ministère, précisant qu’une « enquête interne va être menée » afin de trouver la source de cette fuite. L’incident a évidemment fait réagir les syndicats d’enseignants qui ont manifesté leur colère sur les réseaux sociaux.
Le SNES-FSU, syndicat majoritaire des collèges et lycées a pointé du doigt ce dysfonctionnement. « Non, ce ne sont pas des conditions “normales” ! » peut-on lire sur Twitter, faisant référence à la déclaration du ministre Pap Ndiaye qui assurait que les épreuves s’étaient déroulées normalement.
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