François Hollande en Chine : L’abandon des droits de l’Homme
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La visite éclair de 37h du président français en Chine était principalement axée sur le rééquilibrage et le renforcement des échanges commerciaux franco-chinois. Le but avoué de François Hollande : booster les exportations françaises, et dans une moindre mesure améliorer les relations diplomatiques avec le nouveau chef d’état chinois Xi Jinping. Cette attitude est compréhensible compte tenu de la situation économique périlleuse dans laquelle nous nous trouvons. Le conflit idéologique France/Allemagne concernant la conduite de la politique économique bloque les institutions de Bruxelles, et force la France à consolider ses rapports aux puissances extra-européennes afin de réduire l’impact de la crise. Cela se concrétise par la signature de contrats juteux, dans l’aéronautique, l’énergie nucléaire ou l’agroalimentaire. Pour autant, François Hollande semble avoir vite oublié les reproches dont il avait couvert Nicolas Sarkozy en 2008 devant sa réticence à parler des droits de l’Homme dans une dictature communiste qui envoie en camp de travail et exécute nombre de ses opposants politiques. Le président socialiste semble souffrir des mêmes maux que son prédécesseur, en passant sous silence les atrocités du régime à des fins commerciales. Un comble pour le chef du pays des Droits de l’Homme.
Mais au delà de ces considérations stratégiques, il est terrible de constater que la République Française s’accommode d’une liberté d’expression bafouée, comme le montre l’émission du Petit Journal de Canal + consacrée au voyage présidentiel en Chine.
Rappelez vous aussi comme la visite Dijonnaise du Président s’était déroulée…
