La France attaque fort la Russie : faut-il craindre des représailles ?
Alors que les combats ne cessent en Ukraine, la France continue de soutenir le pays et de dénoncer les actes de la Russie. Mais n’est-elle pas en train de se mettre en danger ?
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« Des crimes de guerre » dénoncés par le gouvernement français
Alors que le président polonais a été piégé par un double d’Emmanuel Macron qui en aurait « marre » de l’Ukraine, la réalité est tout autre. La France ne cesse, en effet, d’affirmer son soutien au pays et de chercher des solutions pour mettre fin au conflit.
Ce jeudi 24 novembre encore, le ministère français des Affaires étrangères a attaqué fort le pays de Vladimir Poutine. Il a accusé la Russie de se livrer à « des crimes de guerre » en Ukraine. Pour argumenter ses propos, le gouvernement français a évoqué les bombardements massifs de ce mercredi à Kiev, qui n’auraient pas visé de « cibles militaires » . Ainsi, le ministère a proclamé : « La France condamne avec la plus grande fermeté les bombardements massifs déclenchés par la Russie le 23 novembre contre Kiev, Lviv, et plusieurs autres villes ukrainiennes » .
Pour ce dernier, la Russie visait bien le peuple ukrainien et a cherché à le faire « souffrir » . Celui-ci fait déjà face à de nombreuses difficultés : manque d’eau, de chauffage et d’électricité. Pour le ministère, il est primordial que « chaque crime de guerre puisse être soumis à la justice » .
Même son de cloche du côté d’Emmanuel Macron dans un tweet, publié ce jeudi matin.
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Avec un avis aussi tranché, la France se met-elle en danger ?
Le président français a longtemps gardé contact avec Vladimir Poutine, mais ce dernier a souvent menacé les occidentaux qui prenaient parti pour l’Ukraine. D’après Boris Johnson, Emmanuel Macron aurait même « peur » de la Russie.
Vladimir Poutine pourrait aussi mal réagir à ces accusations de « crimes de guerre » . Toutefois, le président russe en a de moins en moins les moyens, puisque son pays est plus isolé que jamais. Alors qu’il avait décidé de ne pas se rendre au G20, sa visite lors du sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective en Arménie n’a pas été fructueuse. Elle n’a fait que rappeler la faiblesse actuelle de la Russie jusque dans son « étranger proche » . D’un autre côté, Emmanuel Macron a tenté de rallier la Chine en marge du sommet du G20.
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