Les réserves de munitions de la France seraient tellement basses, qu’il serait difficile de tenir quatre jours de guerre !
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Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Armées du Sénat, mais également sénateur LR du Val-de-Marne a déclaré ce mardi un fait pour le moins étonnant.
En effet, selon lui, les réserves de munitions de l’armée française seraient tellement basses, qu’elles ne pourraient assurer que quatre jours de guerre maximum.
Image Pixabay
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France : Nos réserves de munitions seraient tellement basses, qu’il serait difficile de tenir quatre jours de guerre !
Ce mardi 15 mars, au matin sur RFI, Christian Cambon a par ailleurs affirmé qu’il ne forçait pas le trait. Au contraire même, il estime que ses informations sont encore optimistes par rapport à la réalité sur un certain nombre de points. Il ajoute ainsi que le point le plus flagrant, ce sont les munitions.
Pour bien comprendre les choses, et comme le révèle Christian Cambon, il est important de savoir que la France utilise d’ores et déjà des munitions sur la bande sahélo-saharienne avec Barkhane. Nous sommes donc un pays qui ne garde pas les stocks, nous les utilisons aussi…
Toujours selon ses dires, cela fait longtemps que nous n’avons pas assez, en matière de munitions. Et nous savons également que la quantité disponible nous permettrait de tenir trois ou quatre jours.
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Une situation similaire à 1939
Pour Christian Cambon, il est donc très important que cette situation évolue rapidement et que l’on puisse faire des réserves. Cette situation rappelle malheureusement celle de 1939… Et il est clair que nous ne désirons pas nous retrouver dans une situation similaire si jamais le conflit arrive jusqu’à nos portes.
Christian Cambon affirme que les parlementaires sont les gardiens vigilants de la loi de programmation militaire. Et qu’il est en conséquence nécessaire qu’ils aillent dans ce sens. Nous avons de ce fait désiré pointer certaines faiblesses qui risquent de coûter extrêmement cher si un conflit éclate. Il faut ainsi absolument se préparer et les Français en ont désormais conscience.
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