La France est-elle prête en cas de guerre ? Un rapport peu rassurant dévoilé
Alors que la guerre en Ukraine fait rage depuis le 24 février, la France a-t-elle les capacités requises pour participer aux combats ? Publié le 22 février, un rapport parlementaire indique que l’Hexagone n’est pas prêt à prendre part à un combat de grande ampleur. Explications.
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La France peut-elle participer à la guerre en Ukraine ?
D’après un rapport parlementaire publié le 22 février, la France n’a pas les capacités nécessaires pour participer à un conflit de « haute intensité » telle que la guerre en Ukraine. Par ailleurs, le rapport précise : « En 2021, le ministère des Armées évoque pour la première fois depuis la fin de la Guerre froide un risque d’affrontement entre grandes puissances ».
D’après l’étude, nous sommes « une puissance militaire crédible. La sophistication de notre modèle d’armée échantillonnaire a jusqu’alors bien fonctionné ». Par ailleurs, notre force réside dans « la supériorité informationnelle ». Nous devons renforcer nos « moyens de lutte contre la désinformation en opérations ». Toutefois, il semble difficile de lutter face à des pays comme la Chine, la Russie ou la Turquie possèdent des armes technologiques.
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Les failles de la France
Pour cause, la France connaît plusieurs problèmes :
- Il faudrait 6 mois de préparation pour que la France puisse entrer en guerre : temps que nous n’avons pas ;
- Un problème de stock de munitions (simples comme complexes) : « au bout d’une semaine, on est à poil », indique le député LR. Il faut ainsi « 6 à 7 milliards d’euros pour remettre le stock français de munitions à niveau » ;
- Le manque d’entraînement des soldats : « Pour l’armée de Terre on est à 64 % par rapport à l’optimum pour avoir un entraînement qui permettrait d’avoir nos forces au top niveau », poursuit le député ;
- L’armée de l’Air « n’aurait plus d’avions en 10 jours et vraisemblablement plus de missiles au bout de deux jours » si le taux d’attrition s’élève à 8 %. Il faut donc augmenter le nombre d’avions de chasse, de frégates et développer la robotisation dans les forces terrestres.
Le pays doit donc fournir un « effort financier immédiat » pour éviter un déclassement militaire et pouvoir prendre possiblement part à la guerre en Ukraine.
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