« Un tiers impliqué » : nouvelle révélation sur la disparition d’Emile
C’est le mystère qui agite tout l’hexagone, l’enquête sur la disparition du petit Emile. En effet, toujours aucune trace de l’enfant et toutes les hypothèses sont dorénavant envisagées. Disparu depuis le 8 juillet, le procureur de la république a pris une décision pour faire face aux difficultés des enquêteurs.
À lire aussi : Disparition d’Émile : seulement le début de l’enquête ? De nouvelles pistes vont être étudiées
Une nouvelle tentative
C’est la terrible histoire qui anime les Alpes-de-Haute-Provence depuis le début des vacances d’été, la disparition du petit Emile reste incompréhensible. C’est pourquoi, le procureur de la république a annoncé ce mardi 18 juillet, l’ouverture d’une information judiciaire afin de faire évoluer le dossier.
Cette décision marque un tournant dans cette affaire. Les autorités ont reçu de nombreux éléments, cela va leur permettre de mieux trier les informations communiquées par les témoins et les habitants de Haut-Vernet. Ainsi, les enquêteurs peuvent faire des perquisitions sans demande d’autorisation, ainsi que des écoutes ou des surveillances.
À lire aussi : Emile : Un feu et une odeur suspecte intriguent les enquêteurs
Pas d’indice
L’objectif est de comprendre les causes de la disparition. Comme l’a expliqué le général de gendarmerie Jacques Morel, à ce stade de l’enquête, la piste criminelle est de plus en plus privilégiée.
« Les investigations actuelles, qui étaient sur une disparition inquiétante, vont maintenant s’orienter vers une piste plus criminelle. On va sans doute être obligé d’admettre qu’il n’a pas pu sortir tout seul de cette zone sans l’aide, la complicité, ou la contrainte d’un tiers. Aujourd’hui, l’hypothèse qu’il se soit égaré tout seul est écartable. Un petit de deux ans n’aurait pas pu aller si loin, donc il y a forcément un tiers qui est impliqué. »
Jacques Morel – BFM
En effet, les enquêteurs sont noyés dans près de 1400 appels à témoins, dont la plupart ne mèneront très certainement nulle part. Pour l’instant, les autorités sont dans le flou le plus total. C’est pourquoi le procureur explique que cette décision prend finalement tout son sens.
« Nous ne disposons d’aucun indice, d’aucune information, d’aucun élément qui puisse nous aider à comprendre cette disparition. Et ce n’est pas faute d’avoir multiplié les investigations dans leur nombre, dans leur intensité et dans leur localisation. »
À lire aussi : Disparition d’Emile : Une nouvelle piste scandalise