La fin des tickets-restaurants dans les supermarchés en 2025 ? Ce n’est pas si simple…
Suivez nous sur Google News
Une révolution s’est imposée pour les tickets restaurant depuis le 1ᵉʳ janvier 2025. Finis les achats de pâtes ou d’huile avec ces titres.
Un retour aux sources pour les tickets-restaurants
Depuis plus de 50 ans, les tickets-restaurants accompagnent les salariés pour leurs repas. Mais en 2022, tout a changé depuis qu’une dérogation exceptionnelle a permis de les utiliser pour presque tous les produits alimentaires, même les non-consommables immédiatement. Il était donc possible de payer un paquet de farine ou une bouteille d’huile avec des tickets-resto.
Malheureusement, cette flexibilité va disparaître. Depuis ce début d’année, un « retour à la normale » est au programme. Vous pourrez toujours acheter un sandwich ou une salade en supermarché, mais plus question de faire le plein pour la semaine. Selon le gouvernement, l’objectif est de recentrer l’usage des tickets sur leur fonction initiale : les repas au restaurant.
Mais cette décision ne fait pas que des heureux. Les restaurateurs et les grandes surfaces se retrouvent dans un véritable bras de fer. Les supermarchés ne semblent pas pressés de respecter cette nouvelle règle. Alors que les restaurateurs espèrent voir leurs clients revenir pour la pause déjeuner.
Les restaurateurs gagnants ?
Pour les restaurateurs, cette réforme est une aubaine en théorie. Depuis 2022, ils pointent une baisse de fréquentation massive, estimée à un manque à gagner de 600 millions d’euros. Et pourtant, ils restent sur leurs gardes. Si la loi est claire, son application pourrait être chaotique. Les grandes surfaces, accusées de « jouer les rebelles », pourraient continuer à accepter les tickets pour tous types de produits.
Dans un contexte économique tendu, les restaurateurs demandent une seule chose : que cette règle soit appliquée à la lettre. Ils espèrent retrouver leurs habitués et redonner vie à leurs établissements. Mais le pari est risqué. Sans contrôle strict, rien ne garantit que cette réforme atteigne ses objectifs.
