Fin du paiement en espèces ? Ce qu’il faut savoir
Suivez nous sur Google News
Avec l’arrivée du sans-contact et l’essor des technologies numériques, le paiement en espèces tend à se raréfier, voire à disparaître.
Nouvelles technologies VS billets de banque
Auparavant moyen de paiement privilégié, l’argent liquide se trouve relégué au dernier plan. Un changement de tendance encouragé par les nouvelles technologies. En première place, le sans-contact qui s’est démocratisé et dont presque tout le monde se sert aujourd’hui. Il faut dire qu’il évite de scruter d’un œil désespéré le fond de son porte-monnaie à la recherche de quelques malheureux centimes.
Viennent ensuite les nombreuses technologies, qui permettent aujourd’hui d’effectuer des transactions sans prise de tête. Petit plus : elles sont davantage sécurisées et permettent une traçabilité qui s’avère utile dans certaines situations.
Toutefois, l’essor de ces nouvelles méthodes de paiement ne conviennent pas à toute la population. On pense notamment aux personnes âgées, qui se trouvent plongées dans un enchevêtrement d’outils dont elles ne comprennent pas toujours le fonctionnement.
Les commerçants, adeptes de la carte bleue
À l’heure actuelle, le paiement en espèce tend à se raréfier. En témoigne la fermeture de nombreux distributeurs, dont l’utilisation était auparavant incontournable. Maintenant, plus besoin de penser à passer au distributeur avant de rejoindre cet ami auquel on doit de l’argent. Un simple clique et le virement est effectué de compte à compte. Même les administrations s’y mettent en facilitant les paiements sécurisés via des applications ou directement sur leur site.
Cela facilite également la vie des commerçants, qui n’ont plus autant de difficultés à gérer les caisses avec le comptage de la monnaie et la sécurisation.
Attention, il est important de noter que le paiement en espèces ne peut vous être refusé. Auquel cas, le commerçant s’expose à une amende de 150 euros. Cependant, il reste plafonné. Si ce n’est pas le cas entre particuliers — un écrit est toutefois nécessaire au-delà de 1 500 euros – les paiements aux professionnels sont limités à 1 000 euros. Un plafond qui se voit relevé à 15 000 euros si l’on possède un domicile fiscal à l’étranger.
