#JeKiffeMonDécolleté : quand les femmes assument leur décolleté sur Twitter !
Le hashtag #JeKiffeMonDécolleté a envahi depuis peu le réseau social Twitter. Une initiative lancée par une parisienne insultée dans la rue à cause de son décolleté. Beaucoup de femmes ont donc suivi le mouvement et ont décidé de publier des photos de leurs décolletés sur internet. Ainsi, elles veulent montrer leurs droits de s’habiller comme elles souhaitent sans entendre de commentaires déplacés.
« Décolleté de sale pute » , c’est ce qu’un inconnu a lancé à Céline, alors qu’elle marchait dans la rue. Une phrase qui n’a pas laissé la jeune femme indifférente. Énervée par ces propos, elle a vivement réagi sur Twitter et a posté son décolleté en question. De là est alors né le hashtag #Jekiffemondécolleté, lancé le 21 juin sur le réseau social. Depuis, beaucoup de femmes affirment être libres de choisir leurs vêtements et protestent contre les regards et commentaires déplacés.
Donc .. d'aprés un type croisé tout à l'heure .. ceci est un " décolleté de sale pute " … 🤔 .. Mec mes seins et moi on t'emmerde bien fort tu sais 😡🙄 pic.twitter.com/lObGJqbsHo
— 🌾célineb ⚘ (@c3lineb) June 18, 2019
Les femmes réagissent
Les réactions ne se sont pas faîtes attendre. Plus de 15 000 tweets mentionnent le #Jekiffemondécolleté, pour montrer son décolleté et s’affirmer, mais aussi pour apporter son soutien. Zohra Bitan, chroniqueuse des Grandes Gueules de RMC a réagi et encourage les femmes à s’exprimer : « N’oubliez pas les filles, demain ce samedi 22 juin 18h, en attendant la #Canicule et en guise de résistance à la police vestimentaire qui tente des percées ça et là #JeKiffeMonDecollete en image ici ! Préparez vos photos » .
Les décolletés et Burkini en débat
Avec ce coup de gueule poussé par les femmes concernant leur droit de s’habiller comme elles le souhaitent, le cas du Burkini refait surface. En effet, les Burkinis sont interdits dans certaines piscines municipales. Cela laisse donc place à des contradiction dans la liberté des femmes à s’habiller selon leurs envies. Zohra Bitan a d’ailleurs réagi à ce sujet : « Si le port du burkini était vraiment une liberté, pourquoi, dans les pays musulmans où presque toutes les femmes portent un voile intégral, le port du décolleté est en revanche proscrit ? » . Le cas du Burkini divise encore beaucoup.