Une femme voilée sur le calendrier du ministère des Armées ? La polémique enfle
Selon une rumeur persistante, une femme portant le voile apparaîtrait sur le calendrier officiel du Ministère des Armées. Alors info ou intox ?
>> A lire aussi : L’ex compagne d’Adil Rami apparaît voilée et fait scandale
Le Gouvernement accusé de promouvoir le voile islamique
Damien Rieu, nouvellement membre du parti d’Eric Zemmour, a évoqué dimanche la présence d’une femme voilée sur le calendrier officiel du Ministère des Armées. Visiblement mécontent, il a dénoncé le choix du Ministère en criant à la « promotion du voile islamique » , muni de la photo en question.
L’information a été immédiatement démentie par le Ministère des Armées dans un tweet publié le soir-même. « Une photographie d’un calendrier du ministère des Armées circule sur les réseaux sociaux. Ceci est un photomontage. Soyez vigilants. Ne relayez pas de fausses informations » , a déclaré ce dernier. Le tweet a même été relayé par le ministre des Armées en personne. Seulement voilà, quelques heures plus tard : revirement de situation. Des images de ce fameux calendrier continuent de circuler et le ministère supprime son tweet.
>> A lire aussi : 60% de la population est favorable à l’interdiction du port du voile dans l’espace public, d’après un sondage de l’institut CSA
Le ministère fait marche arrière
Ainsi, ce lundi 7 novembre, le ministère des Armées revient sur ses déclarations. Tout d’abord en supprimant son tweet, ensuite en reconnaissant l’authenticité du document. Il a toutefois précisé qu’il s’agissait d’un document non-officiel non validé par la hiérarchie. Il a en réalité été distribué par le commissariat des Armées à l’administration générale des militaires et des gendarmes.
« Après vérification approfondie, le calendrier qui circule sur les réseaux sociaux est une initiative d’une équipe d’un service du ministère. […] Ce projet n’a pas été validé par la hiérarchie. Produit interne d’un service, il n’a aucune valeur officielle. […] Cette photo visait à valoriser le personnel civil de recrutement local qui contribue de manière essentielle aux missions de nos armées sur le terrain » , a expliqué le ministère.
Il a ensuite ajouté : « Être lanceur d’alerte, c’est informer le public. Ce n’est pas déformer ou exagérer la réalité ou chercher le buzz » .
>> A lire aussi : Des femmes décident de porter le « voile chrétien » et provoquent un tollé