Confinement trop léger ? Les conséquences pourraient être très lourdes selon cet infectiologue
Fin octobre, le gouvernement a mis en place un confinement moins sévère que celui de mars. Une décision qui n’a pas plu aux citoyens, mais qui inquiète encore aujourd’hui les professionnels de la santé. Gilles Pialoux, infectiologue et chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon, à Paris, s’est exprimé sur BFMTV, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous… Ce n’est pas rassurant !
Selon Gilles Pialoux, les conséquences du « confinement light » vont être lourdes !
Invité sur BFMTV, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Tenon à Paris, Gilles Pialoux, a exprimé son inquiétude face aux différentes décisions du gouvernement lors du second confinement. Selon lui, le reconfinement n’a pas été assez stricte, et les conséquences devraient pointer le bout de leur nez. A
lors qu’il reprend l’exemple du Royaume-Uni, qui a décidé de reconfiner le pays entier, l’infectiologue explique que le France « n’est pas à l’abri d’une situation identique » , avant d’ajouter : « On sait très bien que mi-janvier, on aura la sanction de ce confinement light » .
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« Les vagues sont de plus en plus impactantes »
Sur BFMTV, le discours de l’infectiologue n’est pas rassurant. Et l’homme n’hésite pas à dire que le confinement annoncé par le gouvernement en octobre dernier n’était pas suffisant. Des mesures trop laxistes, qui auront des conséquences « mi-janvier » selon Gilles Pialoux. « On est évidemment très préoccupé par l’arrivée d’une 3ème vague sur un plateau qui est à niveau élevé » explique le professeur.
Selon lui, les vagues sont de plus en plus impactantes, et la troisième risque une nouvelle fois de faire de nombreux morts en France. Bien que le vaccin soit disponible en France, la lenteur des campagnes de vaccinations est également au centre des critiques que doit essuyer le gouvernement.