Evasion spectaculaire à Marseille ! Quatre détenus des Baumettes se sont évadés !
C’est un fait-divers insolite qui fait couler beaucoup d’encre à Marseille. Quatre détenus de la prison des Baumettes ont profité d’un transfert entre le tribunal de Marseille et l’établissement carcéral pour prendre la fuite. Menottés deux par deux dans un fourgon, ils sont parvenus à forcer la porte arrière du véhicule lors d’un arrêt à un feu rouge, lundi dans la soirée, pour retrouver un semblant de liberté.
Cette évasion spectaculaire a été confirmée, lundi soir, par des sources syndicale et policière auprès de franceinfo et France Bleu Provence. Selon le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux, aucun des quatre fuyards n’est classé « détenu particulièrement signalé » .
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Évasion à Marseille : quatre détenus ont choisi de rester dans le fourgon
Au retour du fourgon à la prison des Baumettes, les membres de l’administration pénitentiaire ont découvert avec surprise que quatre détenus manquaient à l’appel. Quatre autres prisonniers, présents eux-aussi dans le véhicule, ont quant à eux choisi de ne pas suivre les fuyards. Ils ont été auditionnés pour comprendre le déroulé des faits.
« Pendant le transfert, les portes du véhicule se sont ouvertes, les quatre évadés ont fait sauter les verrous des box à l’intérieur du fourgon et ont demandé à leurs co-détenus de les suivre » , explique à franceinfo maître Martin Méchin, l’avocat d’un détenu qui a refusé de suivre les quatre fugitifs.
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« Ce sont des petites rues, c’est très facile de se cacher »
L’un des quatre détenus en cavale s’est rendu à la police ce mardi, a déclaré Xavier Tabareux, à l’AFP. Les trois autres restent pour le moment introuvables. « Ce sont des petites rues, c’est très facile de se cacher. Et comme personne ne les a vus, ils ont eu le temps, avance Cathy Forzy, du syndicat Force ouvrière Pénitentiaire. Sachant qu’un fourgon cellulaire c’est tout en ferraille, si les autres se sont mis à faire du bruit et à crier à se moment-là, une porte qu’on force, on ne l’entend pas forcément. »
Ces quatre détenus ne faisaient pas l’objet d’un signalement particulier. Ils avaient été conduits au tribunal dans le cadre d’affaires pour association de malfaiteurs, proxénétisme ou extorsion.
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