Pour résoudre des enquêtes, les policiers s’appuient sur… Google Maps
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Aux Etats-Unis, la police utilise la célèbre application Google Maps pour traquer les criminels grâce à l’historique des trajets.
Google Maps est de plus en plus utilisé par la police
Auparavant utilisée de manière ponctuelle, il semblerait que l’application soit maintenant incontournable pour la police américaine. D’après un dossier du New York Times en avril 2019, Google Maps est d’une aide précieuse pour les enquêtes. Aujourd’hui, les requêtes de la police au service cartographique ont atteint un nouveau record d’environ 180 par semaine.
Ce qui intéresse la police c’est surtout l’historique de localisation de Google Maps. L’objectif est de déterminer où se trouvait le suspect au moment du crime. Si cela peut servir à innocenter un suspect, la technique peut également en faire condamner un autre.
Après la réussite de la première utilisation en 2016 en Caroline du Nord, la police ne semble plus pouvoir se passer de ce « collègue virtuel » pour mener à bien ses enquêtes.
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L’application Google Maps peut-elle constituer une preuve solide ?
Si l’efficacité de l’application a été prouvée à de nombreuses reprises, sa fiabilité reste incertaine. Peut-on réellement faire confiance à Google Maps lorsque la vie d’une personne est en jeu ? D’après le New York Times, quelques dérives ont déjà été signalées. Le journal donne l’exemple d’un homme arrêté à cause de son historique de localisation mais finalement innocent. Il a été relâché une semaine plus tard grâce à des témoignages en sa faveur.
En plus du manque de fiabilité du système, un problème éthique se pose également. Les suspects sont rarement au courant que leurs données de localisation sont passées en revue et cela porte atteinte directe à leur vie privée et nous rappelle étrangement 1984 de George Orwell… Initialement, l’application conservait les historiques de trajet uniquement pour proposer de la publicité ciblée pas pour espionner les gens.
Google Maps, avec ou contre la police ?
Très utile dans le cadre des enquêtes policières, l’application semble pourtant également aider bien des conducteurs. Il s’agit du service cartographique le plus utilisé par le public et pour cause. Google Maps affiche les limites de vitesse mais alerte aussi sur la présence de radars. Renseignés sur la carte aux Etats-Unis, Australie, Brésil, Canada, Inde, Indonésie, Russie et Mexique, il faudra attendre encore un peu pour que la France soit concernée par cette fonction.
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