Éric Dupond-Moretti a pu s’acheter une Maserati à plus de 90 000€ à Monaco après un mystérieux virement
Mediapart fait de grosses révélations sur le passé d’Éric Dupond-Moretti. Alors avocat en 2013, il aurait perçu un virement de 100 000 euros de la part d’une société offshore pour laquelle il ne travaillait pas.
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Éric Dupond-Moretti impliqué dans une nouvelle affaire
Basée aux Seychelles, la société offshore Exelyum, aurait envoyé 100 000 euros d’honoraires à Éric Dupond-Moretti en 2013. L’avocat qui ne travaillait pas pour cette société, s’est tout de même acheté une Maserati cabriolet à 95 158 euros (payée en espèces à hauteur de 20 158 euros) à Monaco. L’actuel Garde des Sceaux aurait ensuite viré 75 000 euros de l’argent détourné, à un garage situé à Monaco.
Des révélations faites par Mediapart après la découverte des documents du juge d’instruction lyonnais, Marc-Emmanuel Gounot, relatant cette affaire. En effet, le juge enquête sur la société offshore gérée par Jean-Pierre Nitkowski et qui aurait servi de boîte noire. Ce dernier est suspecté d’être à la tête d’une escroquerie internationale de 20 millions d’euros.
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Le cabinet d’Éric Dupond-Moretti s’explique
Mais quelle est l’implication d’Éric Dupond-Moretti dans cette affaire ? Mediapart révèle qu’il était l’avocat d’Immanuel de Agrella, le codétenu de Jean-Pierre Nitkowski en décembre 2012. Son client aurait livré des conseils boursiers au patron d’Exelyum qui aurait payé ses frais d’avocat pour le remercier. Le cabinet du garde des Sceaux confirme cette information : « Éric Dupond-Moretti a défendu les intérêts de Monsieur Immanuel di Agrella, ce qui a fait l’objet d’une facturation et d’une perception d’honoraires ».
Contacté, le cabinet du ministre indique que l’affaire a été « instruite par un juge d’instruction, spécialisé en matière financière, qui disposait de tous les éléments et a procédé à des investigations sans juger pour autant nécessaire d’entendre Éric Dupond-Moretti ». Il précise également que le ministre de la Justice « a acheté sa voiture légalement, l’a utilisée et l’a revendue légalement ».
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