L’éprouvant teasing d’Hugo Clément face au massacre des dauphins globicéphales aux îles Féroé !
Couteau, agonie, cris et massacre ! Aux Îles Féroé, Hugo Clément a filmé le massacre d’une centaine de dauphins. Une scène insoutenable que le journaliste a partagé en story Instagram, avant de publier plusieurs photos et vidéos sur son compte Instagram. Attention, ces images peuvent choquer.
Il était une fois, un massacre épouvantable
Couteau à la main, ils attendent patiemment. Une ligne de citoyens et de touristes, prêts à sauter sur leur proie. Tout à coup, les bateaux sont visibles au loin. Et dans quelques instants, l’eau prendra une couleur insoutenable. Le feu vert est lancé, et les dauphins globicéphales ne peuvent plus faire demi-tour. Les couteaux se plantent, égorgent les pauvres animaux. L’eau devient trouble, jusqu’à se transformer en une mer rougie par le sang. Les enfants regardent le spectacle, pendant que les adultes s’adonnent à une pratique controversée.
Hugo Clément filme le massacre
Les images sont difficiles à regarder. Hugo Clément, l’ancien journaliste de Konbini, s’est rendu sur place pour tourner un reportage pour l’émission Sur le front, une émission diffusée sur France 2 consacrée à l’environnement. Face à des images insoutenables, le journaliste filme, impuissant et désarmé devant de tels actes. « J’ai vécu l’un des moments les plus difficiles de ma vie professionnelle […] Nous avons assisté au massacre d’une centaine de dauphins globicéphales aux Îles Féroés, province autonome du Danemark » explique le journaliste sur Instagram. Une épreuve pour ce dernier , qui a été un témoin direct d’un festival de massacre. Malgré la sociabilité des dauphins, les touristes et citoyens présents n’ont pas eu de mal à tuer ces animaux. La viande sera ensuite distribuée équitablement aux participants.
Le mode de vie a évolué, mais la tradition persiste
Bien que les Îles Féroé possèdent des supermarchés, les habitants persistent à tuer les dauphins globicéphales. Une tradition appelée « Grindadrap » , et qui « a permis à leurs ancêtres de survivre dans un climat hostile » explique Hugo Clément avant d’ajouter : « Aujourd’hui, leurs supermarchés sont remplis de denrées en tout genre, la population ne manque de rien, mais la chasse aux dauphins persiste malgré tout » . Une incompréhension de la part du journaliste, puisque ces animaux sont protégés « par la convention de Berne sur la vie sauvage » depuis 1979, dont les Îles Féroé ne sont pas signataires.
Sur sa story Instagram, qui n’est plus disponible, Hugo Clément explique que les habitants se défendent en nous renvoyant aux pratiques de mises à mort des animaux, en France, pour se nourrir : « Ils m’ont dit que, ce qu’ils font, c’est comme ce qu’on fait subir aux animaux (vaches, cochons, moutons, poules) en France. Quand je leur dis que je suis vegan, ils ne savent pas trop quoi répondre » .
Des dauphins globicéphales qui n’ont pas la chance de naître
Toujours dans sa story, le journaliste a pu filmer un dauphin qui attendait une portée. Des images qui ne doivent pas être divulguées selon les participants, qui semblent ne pas assumer. Malgré tout, Hugo Clément a pu prendre une photo d’un bébé dauphin globicéphale, encore dans le ventre de sa mère. En juin 2018, Hogny Hoydal, le ministre féringien de la Pêche, voyait le massacre « Grindadrap » comme une pratique « écologique » et « respectueuse » , comme le rapporte L’Express.
Le reportage sera disponible dans quelques semaines sur France 2.