Emouvant ! Le joli geste des CRS face aux Gilets jaunes à Pau
Suivez nous sur Google News
La mobilisation des Gilets jaunes n’en finit plus de faire parler partout en France. Les sympathisants à ce mouvement contestataire, lancé il y a près d’un mois sur les réseaux sociaux, se rassemblement tous les samedis à Paris ou en régions dans un climat tendu. Ces initiatives citoyennes sont marquées par des violents débordements, souvent orchestrés par des casseurs infiltrés au milieu des Gilets jaunes. Des heurts ont ainsi éclaté à Paris au pied de l’Arc-de-Triomphe, sur les Champs-Elysées et près des grands magasins. Au Puy en Velay en Auvergne, la préfecture a été prise pour cible par des casseurs avant d’être incendiée tandis que des manifestants ont tenté de pénétrer dans l’Hôtel de ville de Pau.
Les CRS tombent le casque face aux Gilets jaunes
Face à ces débordements, les forces de police et compagnies de CRS redoublent de vigilance. Ces hommes et femmes travaillent sous tension maximale pour assurer la sécurité de chacun lors de ces événements. Une fois le calme revenu aux abords de la mairie de Pau, les CRS ont tenu à apaiser la situation avec les Gilets jaunes. Alors qu’ils bloquaient toujours l’accès au bâtiment aux manifestants, ils ont pris l’initiative de retirer leur casque. Un geste fort, symbole de la non-violence des forces policières, applaudi et salué par les Gilets jaunes présents sur place.
>> À lire aussi : Les Gilets jaunes aident une femme à accoucher
Marseillaise lancée par les Gilets jaunes
Pour étendre ce rare moment de communion avec les compagnies de CRS dans ce week-end chaotique, les Gilets jaunes ont chanté la Marseillaise à pleins poumons dans un instant chargé d’émotion. Cette scène pour le moins inédite a été filmée par un photographe indépendant travaillant notamment pour le groupe Sud Ouest qui a ensuite relayé la vidéo sur son compte Twitter. Après ce geste pacifique, les manifestants se sont dispersés dans le calme, sans heurts. Une preuve supplémentaire que l’amour est plus fort que la haine.
