Emmanuel Macron plus seul que jamais : « on s’en souviendra » menace t-il
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Derrière la crise du coronavirus se cachent de nombreux conflits internes à la politique du pays. D’ailleurs, les choix d’Emmanuel Macron et d’Édouard Phillips sont largement décriés et notamment, celui de maintenir les élections municipales du 15 mars dernier.
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Emmanuel Macron : « l’heure n’est pas à la polémique »
Pour faire front commun, de nombreux politiques ont décidé de se rallier aux côtés d’Emmanuel Macron dans la crise du coronavirus. C’est ainsi qu’au Parisien, Gérard Larcher affirme que « l’heure n’est pas à la polémique. La priorité c’est d’être rassemblés, la désunion nationale serait la pire des choses. » Mais malheureusement, le gouvernement enchaîne les bourdes avec Sibeth Ndiaye qui s’attaque aux enseignants ou encore Didier Guillaume qui demande aux Français d’aller aider les agriculteurs en plein confinement…
À tel point que le chef de l’État lui-même a été obligé de recadrer ses équipes fermement en assurant qu’on « se souviendra des gens qui ont été à la hauteur et de ceux qui ne l’ont pas été ». Mais évidemment, c’est typiquement le genre de boulettes qui passe mal. Et ce qui passe encore plus mal, c’est le maintien du premier tour des élections municipales. « Ce ne sont pas les questions qui divisent mais l’absence de réponse ou les mauvaises réponses » explique Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat.
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Une faute politique ?
Dans la bataille contre le coronavirus, Emmanuel Macron semble bien seul en perdant, peu à peu, tous ses soutiens. Néanmoins, François Bayrou affirme que concernant le maintien des élections, ce serait le parti LR qui aurait poussé pour les maintenir. « Les oppositions ont poussé de hauts cris en criant au déni de démocratie. Le consensus nécessaire est devenu impossible et la décision n’a pas été prise. » Les rares qui restent autour du chef de l’État sont d’ailleurs sur les dents comme Patrick Mignola: « On ne manquera pas de s’occuper de leurs cas. »
Quoi qu’il en soit, un sondage montre que la droite LR semble empêtrée dans sa volonté de s’opposer au président mais également, de rester soudée. « Soit, à la fin, la crise paraîtra correctement gérée et c’est Emmanuel Macron qui en profitera. Soit elle paraîtra mal gérée et c’est Marine Le Pen, au vu du positionnement qu’elle a choisi, qui en profitera. » D’ailleurs, Marine Le Pen n’a pas hésité à affirmer que le gouvernement ment sur « absolument tout, sans aucune exception. »
