Emmanuel Macron reconnaît avoir commis « des erreurs » au sujet des Gilets jaunes
Les Gilets jaunes ont défilé pour le seizième samedi consécutif dans les rues des grandes métropoles françaises. Si la mobilisation semble fléchir peu à peu, les manifestants n’entendent pas mettre un terme de sitôt au mouvement contestataire. Empêtré dans cette crise sociale depuis près de quatre mois, Emmanuel Macron peine à trouver la solution miracle pour calmer la grogne. En vue des élections européennes qui se tiendront fin mai, le président de la République a accordé une interview à la télévision italienne Rai Uno. Lors de cet entretien diffusé dimanche soir, le chef d’Etat reconnaît avoir commis des erreurs dans la gestion des Gilets jaunes.
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Emmanuel Macron et ses erreurs face à la crise des Gilets jaunes
Si François Hollande reconnaissait dernièrement avoir sa part de responsabilité dans la crise sociale traversée par le pays, Emmanuel Macron a lui aussi assumé ses torts. Sur la première chaîne publique italienne, le chef d’Etat s’est confié à ce sujet. Il a ainsi reconnu avoir fait des « erreurs » par le passé qui expliquaient « en partie » la crise sociale actuelle. « Quand on va trop vite, qu’on est trop rapides ou trop caricaturaux, on fait des erreurs. Moi, j’en ai fait d’ailleurs par le passé, c’est une partie de l’explication de la crise. »
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Le mouvement des Gilets jaunes très suivi en Italie
Le mouvement des Gilets jaunes a beaucoup fait parler de lui de l’autre côté des Alpes. Le sulfureux ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini avait apporté publiquement son soutien au vent de colère. L’affront de trop pour Emmanuel Macron qui avait alors décidé de rappeler l’ambassadeur de France à Rome, accusant le gouvernement italien d’ingérence. A quelques semaines des élections européennes, Emmanuel Macron joue aujourd’hui la carte de l’apaisement avec l’Italie. « Il y a un malentendu qui s’est installé, les péripéties les plus récentes ne sont à mes yeux pas graves. Il faut passer au-delà. C’est aussi pour cela que nous avons parlé et que j’ai voulu inviter le président italien Sergio Mattarella à venir. »