Emmanuel Macron : cette décision radicale qui vient de tomber
Ce mercredi 14 juin 2023, Emmanuel Macron a contraint Élisabeth Borne en Conseil des ministres à accélérer la dissolution de l’organisation écologiste Les soulèvements de la Terre par l’écriture d’un décret.
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La dissolution suite aux affrontements de Sainte-Soline
Ce 25 mars dernier, une manifestation interdite visant à lutter contre le projet de mégabassine dans le département des Deux-Sèvres avaient entraîné d’importantes violences entre les forces de l’ordre et les militants.
Depuis cet événement marquant, un collectif écologiste connu sous le nom des Soulèvements de la Terre fait l’objet d’un projet de dissolution. Entamé par Gérald Darmanin le 28 mars 2023, le ministre de l’Intérieur justifiait cette décision en accusant le mouvement d’être à l’initiative des « actions violentes ».
Lors du Conseil des ministres ce mercredi 14 juin, Emmanuel Macron a réclamé auprès d’Élisabeth Borne de mettre en œuvre la dissolution de l’association. Une intervention qui fait suite à une récente opération du mouvement dimanche dernier.
Des activistes auraient notamment délogé des plants de muguet ainsi que les tuyaux servant à les arroser. Leur but était d’alarmer sur l’usage intensif de l’eau et du sable à Nantes, d’après La Dépêche.
Alors que Les soulèvements de la Terre compte se mobiliser contre le projet de tunnel ferroviaire Lyon-Turin le 17 et 18 juin, Olivier Véran a annoncé que le décret de dissolution devrait être porté en Conseil des ministres ce mercredi 21 juin.
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Un mouvement né à Notre-Dame-des-Landes
Et si la dissolution du collectif se confronte pour le moment à une barrière juridique, Les soulèvements de la Terre pourrait faire recours en qualifiant cet acte d’illégal devant le Conseil d’État.
En effet, de nombreux collectifs composent en fait cette association particulière. Naissant en 2021, lors de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes, le mouvement a été rejoint par plusieurs ONG et personnalités.
En outre, il sera complexe pour le gouvernement de démontrer que l’organisation soit l’unique responsable des violences ayant eu lieu à Sainte-Soline.
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