Emmanuel Macron sait déjà ce qu’il fera après l’Elysée, ses confessions étonnantes sur l’avenir !
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Élu en mai 2017 face à Marine Le Pen, Emmanuel Macron est devenu à 39 ans, le plus jeune président de la République française. Deux ans et demi plus tard, le chef de l’Etat dresse un premier bilan en longueur, à mi-mandat, dans les colonnes de la version internationale du prestigieux Time Magazine.
Posté sur un coin de canapé, devant les dorures de l’Elysée, le président se retrousse les manches en Une de l’hebdomadaire américain. Prêt à relever les défis de la deuxième partie de son quinquennat après une année trouble marquée par la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron se confie par ailleurs sur son avenir après l’Elysée.
TIME’s new international cover: France’s President Emmanuel Macron is ready to reset his troubled presidency https://t.co/hhbQa0e1Ic pic.twitter.com/AGNlzPy9mb
— TIME (@TIME) September 19, 2019
Il aura 44 ans à la fin de son mandat
L’élection d’Emmanuel Macron à la tête du pays a été vue comme un véritable séisme politique en France, bouleversant le clivage historique droite-gauche. Jamais un candidat aussi jeune n’avait accédé aux plus hautes responsabilités à la tête de l’Etat. Au sortir de son mandat, en mai 2022, Emmanuel Macron aura 44 ans. À titre de comparaison, ses prédécesseurs François Hollande, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac ont quitté l’Elysée à respectivement 63, 57 et 75 ans.
S’il se garde bien de s’exprimer sur une éventuelle candidature pour un second mandat en 2022, le chef d’Etat ne se montre pas angoissé par l’avenir. Il sait déjà ce qu’il fera après l’Elysée. « J’écrirai. C’est pourquoi je suis très serein concernant le futur. Le jour où le peuple décidera qu’il ne faudra plus que je gouverne, je sais ce que je ferai » indique-t-il au Time.
Capture d’écran Youtube / Time Magazine
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« Mon défi, c’est de bien mieux écouter les gens » affirme Emmanuel Macron
À l’aube de la deuxième moitié de son quinquennat, Emmanuel Macron veut redorer son image auprès des Français, après une année marquée par la crise du mouvement des Gilets jaunes. « Mon défi, c’est de bien mieux écouter les gens que ce que j’ai pu le faire au début de mon mandat. J’ai probablement donné le sentiment que je voulais réformer contre le peuple. Et parfois mon impatience a été ressentie comme une impatience à l’égard des Français. Ce n’est pas le cas. »
Interrogé sur l’étiquette de « Président des riches » qu’on lui colle depuis son arrivée au pouvoir, le président prétend ne pas s’en préoccuper. « Je m’en moque si cette critique est juste ou injuste pour être honnête. Je suis aux commandes, je suis le président, alors je l’accepte. Dans notre pays, on apprécie le leadership, mais on veut tuer les leaders. » explique-t-il au magazine américain, qui lui dresse un portrait plutôt flatteur, deux ans après une première rencontre avec le chef d’Etat.
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