Emmanuel Macron : cette annonce qui inquiète
Interrogé par un journaliste de l’AFP, Emmanuel Macron s’est confié sur le conflit israélo-palestinien. Il a notamment évoqué l’importance qu’avait l’attitude de la France ainsi que ses répercussions sur la population.
À lire aussi : « Mon amie a été tuée devant mes yeux » : le témoignage glaçant d’un survivant de l’attaque contre la rave-party en Israël
Emmanuel Macron interrogé sur la situation au Moyen-Orient
« On est tous Françaises et Français et il ne faut pas importer ce conflit » , a déclaré Emmanuel Macron lors d’un échange improvisé avec quelques jeunes sur les quais de Seine.
Quelques minutes plus tard, il a toutefois précisé à un journaliste de l’AFP que le conflit qui fait rage au Moyen-Orient pourrait devenir « un élément de division » en France « si on gère mal la situation« . C’est pourquoi il ne compte se rendre en Israël que si sa présence « est utile » .
« Si je vais dans la région, c’est pour essayer d’apporter une solution utile » , a-t-il déclaré.
À lire aussi : « Une héroïne » : une jeune Israélienne sauve son village de l’attaque du Hamas
« Je suis très prudent »
Revenant sur le sujet de la possible division qui pourrait survenir en France, Emmanuel Macron a précisé sa pensée. « On est dans un pays, si on gère mal cette situation, ça peut être un élément de division. C’est ce que je disais l’autre jour aux Français » , explique-t-il, faisant allusion à son allocution du 12 octobre dernier.
Il poursuit : « On a la plus grande communauté juive […] En Europe, on a énormément de jeunes qui sont d’origine du Moyen-Orient, du Maghreb ou d’Afrique. On a aussi des jeunes qui sont de confession musulmane » .
« Il faut expliquer la position de la France, il faut aussi lever parfois les contrevérités, se dire les choses » , a insisté le président.
Interrogé sur l’explosion, ce mardi, dans un hôpital de Gaza, Emmanuel Macron a refusé de se prononcer sur la responsabilité du Hamas. « Je suis très prudent. Je ne l’ai pas attribué parce que nous n’avons pas d’informations propres » , a-t-il avoué. « Le jour où les services français consolideront, avec les services partenaires, des informations sûres, il y aura, à ce moment-là, des attributions ou des éléments » .
À lire aussi : Maëva Ghennam prend position sur le conflit israélo-palestinien et ça ne passe pas