Emmanuel et Brigitte Macron : leur maison attaquée
Emmanuel Macron vit un instant clé de son mandat. En plus de l’organisation compliquée des Jeux Olympiques, le vote pour la réforme des retraites approche. Toutefois, la situation est bien délicate : les grèves se multiplient avec notamment celle dans les transports ou celle des éboueurs.
Ce mercredi, une étape supplémentaire a été franchie par les grévistes : la maison de vacances du président a été directement visée.
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Les grévistes s’en prennent à la résidence du couple Macron
Le projet de loi sur la réforme des retraites a passé la commission mixte parlementaire. Le Sénat et l’Assemblée doivent à leur tour s’exprimer. Ce passage est décisif pour la mise en place du projet qui ferait notamment passer l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Dans les rues, les mécontentements se font entendre : manifestations et grèves rythment le quotidien des Français. Si les éboueurs parisiens ont décidé de ne plus ramasser les ordures, d’autres ont préféré s’attaquer à l’électricité.
Des coupures de courant ont alors été constatées ces derniers jours et même Emmanuel Macron n’y a pas échappé. En effet, la résidence de vacances du couple présidentiel, le fort de Brégançon, a directement été touchée.
La résidence secondaire présidentielle a été impactée au même titre que de nombreux autres foyers du secteur qui dépendent du transformateur de Six-Fours-les-Plages.
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Une action qui ne passe pas
En effet, dans le Var, la fédération CGT Mines-Energie a assumé avoir privé de courant 43000 personnes dont « des élus de la République » . Elle a même assuré avoir été jusqu’à « résilier leurs abonnements dans leur permanence ou à leur domicile » .
Ces coupures ne sont pas passées du tout auprès des politiques. Olivier Dussopt, ministre du Travail, a poussé un coup de gueule ce mercredi au Sénat : « Respecter l’ordre public, c’est aussi condamner les coupures sauvages qui visent les habitations, les permanences parlementaires, les commerces, les administrations, et d’une certaine manière respecter le fonctionnement de nos institutions » .
De son côté, Enedis a réagi et a dénoncé des « actes de malveillance » .
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