Disparition d’Émile : nouvelles révélations sur le comportement de ses parents
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Émile, deux ans, est toujours porté disparu. Ses parents ne désespèrent pas de le retrouver un jour, même s’ils craignent le pire. Ils ont récemment accepté de sortir du silence et le journaliste qui les a rencontrés à dévoiler les dessous de cet entretien pour le moins bouleversant.
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Les parents d’Émile sortent du silence avec émotion
Émile est introuvable depuis le 8 juillet dernier alors qu’il jouait dans le jardin de ses grands-parents au Vernet. Depuis sa disparition, les hypothèses se multiplient sur ce qui aurait pu lui arriver. Enlèvement par un tiers, accident au bord d’une falaise, toutes les possibilités sont étudiées.
La famille du petit reste pour sa part très discrète malgré les horribles accusations et rumeurs qu’elle subit. Après plus d’un mois, les parents de l’enfant ont décidé de sortir du silence pour se confier au média Famille Chrétienne. Ils y ont dénoncé le harcèlement médiatique qui leur pourrit la vie et ont aussi affirmé « continuer à espérer » grâce à leur foi même s’ils « imaginent aussi le pire » .
Samuel Pruvot, rédacteur en chef de Famille Chrétienne, a bien senti cette dualité chez les parents lors de l’interview : « Il y a les tripes de la maman et du papa qui se disent ‘on peut pas se résoudre à croire qu’il ait totalement disparu’ et qu’il n’est plus de ce monde tant qu’on l’aura pas vu de nos yeux et puis à d’autres moments il y a l’idée du réalisme, même son papa l’a dit : ‘on imagine malheureusement le pire‘ » , a-t-il dévoilé à BFMTV.
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Une famille courageuse qui fait front ensemble
Le journaliste a aussi salué le courage du couple face à cette terrible épreuve, surtout qu’il s’agit de jeunes parents : « C’est tellement dur qu’ils prennent sur eux pour ne pas pleurer » , a-t-il avoué.
S’il est très difficile pour eux de continuer à rester sur les lieux de la disparition, ils ne peuvent pas non plus se résoudre à quitter le Vernet : « Tant qu’il y a un espoir, c’est à cet endroit que leur fils a disparu, ils ne veulent pas déserter la place, ils ne veulent pas aller se reposer » .
Il est également revenu sur le choix de la famille de rester discret : « Je pense qu’ils se sont protégés. C’est une grande famille, il y a du passage, il y a des amis. Ils n’étaient pas vraiment reclus mais prudents pour qu’ils ne soient pas embêtés » .
Ils ont d’ailleurs pendant l’interview refusé de s’exprimer sur l’enquête en cours, « soit par ce qu’ils ne savent rien soit parce que l’enquête avance dans un sens et qu’il ne faut pas la perturber » .
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