Disparition d’Émile : Sa famille impliquée ? La piste de l’accident domestique maquillé
Cela fait plus de trois mois qu’Émile a disparu. L’enfant, âgé de deux ans et demi, s’est volatilisé dans le village de ses grands-parents. Certains soupçons se tournent vers la famille.
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Émile : sa famille impliquée dans sa disparition ?
Émile était en train de jouer dans le jardin de ses grands-parents quand il a soudainement disparu. Certains témoins affirment l’avoir vu seul dans la rue et d’autres pensent qu’il tentait de rejoindre sa cabane favorite.
Pour une partie encore, les soupçons sont plutôt à placer du côté de sa famille. Selon les informations de 20 minutes, cette piste serait aussi scrutée de près par les enquêteurs. « Ils font partie des dernières personnes à l’avoir vu, c’est normal d’explorer cette hypothèse » , a expliqué au média François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.
L’emploi du temps et les déplacements des membres de la famille ont ainsi été analysés en profondeur. Leurs maisons et voitures auraient également été fouillées.
Une piste en particulier ne serait d’ailleurs pas totalement écartée : celle de l’accident domestique maquillé. « Malheureusement, sans même parler de crime, on voit parfois un accident domestique maquillé en disparition » , a ainsi ajouté l’expert.
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Où en est vraiment l’enquête ?
Toutefois, d’autres pistes sont toujours envisagées comme celle de l’enlèvement ou de la mauvaise rencontre. « Généralement en trois mois, s’il n’y a pas de garde à vue, c’est qu’on n’a rien trouvé de déterminant. Mais tout peut évidemment changer… » , a conclu l’ancien directeur de l’IRCGN.
En effet, les équipes espèrent qu’avec l’arrivée de l’hiver, la végétation va se dégager facilitant ainsi les recherches ou permettant au moins d’avoir une vision différente. En attendant, les forces de l’ordre se concentrent notamment sur tous les éléments récoltés lors des battues et des perquisitions. L’enquête semble donc désormais se jouer dans les laboratoires de la gendarmerie.
Toutefois, cette étape prend du temps et cela pourrait aussi desservir les investigations : « Malheureusement, nous sommes sortis de la phase d’urgence (…) Plus le temps passe et plus ces éléments ont tendance à disparaître » , a déploré l’ex-magistrat Jacques Dallest, auprès de 20 minutes.
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