Émile et Lina enlevés par un routier ? Cet élément qui interpelle les enquêteurs
Les brigades de recherches de Marseille et Strasbourg travaillent désormais à l’unisson dans les affaires Émile et Lina. Un travail d’équipe qui leur permet non seulement de partager leurs techniques d’investigation, mais aussi de garder l’œil ouvert sur d’éventuelles similitudes. Il y a peu, elles ont identifié un routier présent aux alentours du Haut-Vernet le 8 juillet et dans les environs de Saint-Blaise-la-Roche le 23 septembre.
Émile et Lina enlevés par la même personne ?
Émile et Lina kidnappés par un routier ? Fortes de leur nouvelle collaboration, les brigades de Marseille et Strasbourg ont un regain d’espoir. Au départ, c’est pour partager leurs techniques de recherches que les enquêteurs des deux brigades ont décidé de collaborer. Seulement, l’idée leur est venue de chercher des similitudes entre les deux disparitions.
Notamment en utilisant la technique du bornage téléphonique. Technique très utilisée dans le cadre des disparitions d’Émile et Lina et qui a permis aux enquêteurs de privilégier certaines pistes plutôt que d’autres.
Malgré le recours à des méthodes de recherches poussées, les deux enquêtes sont au point mort. Et aucun suspect n’a été identifié, ni dans le cas de l’adolescente, ni dans celui du garçonnet. Mais, depuis peu, il semblerait que les choses bougent.
« Les gens ont une mobilité bien supérieure à ce que l’on croit »
En comparant les résultats de leurs bornages, les enquêteurs tiquent. Une même personne est identifiée à proximité des deux lieux de disparition. Une coïncidence qui n’a pas tardé à accaparer toute leur attention. Mais, après s’être un temps penchés sur cette piste, ils l’ont finalement abandonnée.
« Il n’y a rien de pertinent là-dedans. Rien de surprenant non plus. Les gens ont une mobilité bien supérieure à ce que l’on croit. Un routier qui passe par Digne en juillet peut très bien passer par Strasbourg en septembre sans être impliqué dans ces disparitions », explique une source proche du dossier aux journalistes.
Si la piste n’a rien donné de concluant, on sait désormais que les deux affaires n’ont rien en commun. Ainsi, les enquêteurs poursuivent leurs investigations, forts de cette nouvelle certitude et attentifs à la moindre piste émergente.