« Elle n’aurait eu conscience de rien » : Les derniers instants de la reine Elizabeth II dévoilés
Deux ans après son décès, les révélations continuent d’affluer sur les derniers instants d’Elizabeth II.
Elizabeth II : une reine consciencieuse jusqu’à son dernier souffle
Elle s’en est allée le 8 septembre 2022. Une date dont se souviennent encore les sujets de la reine, très attentifs à ses deniers déplacements. Cela faisait en effet plusieurs mois que les rumeurs évoquaient sa santé déclinante. Et pour cause, la reine a soufflé ses 96 bougies cette année-là. Un âge avancé auquel elle a continué d’assurer ses fonctions, soucieuse de tout laisser en ordre pour celui qui prendrait sa succession.
Ses derniers jours, Elizabeth II les a passés à Balmoral, dans son lit. Toutefois, la souveraine ne chôme pas. Bien qu’affaiblie, elle aurait dicté à son personnel deux lettres qui ont ensuite été placées dans une mystérieuse boîte rouge. L’une d’elle adressée à son fils, l’autre à son secrétaire privé, Edward Young. « Même sur son lit de mort, il y avait du travail à faire », note Robert Hardman, spécialiste royal.
Edward Young lui est resté dévoué jusqu’à la fin. Les premiers mois du règne de Charles III, il a même assuré l’intérim auprès de l’apprenti souverain avant de démissionner en mai 2023.
Ses derniers instants documentés dans les archives royales
Présent aux côtés de la reine sur son lit de mort, le secrétaire privé aurait même documenté les dernières heures de la reine. Des documents officiels précieusement conservés dans les archives royales, mais auxquels Robert Hardman y a eu accès pour l’écriture de Charles III : New King, New Court. The Inside Story.
« Très paisible. Dans son sommeil. S’est éclipsée. De vieillesse. Elle n’aurait eu conscience de rien. Aucune douleur« , écrit-il, factuel.
Décrit comme un homme discret, Edward Young a accédé à son poste prestigieux en 2017. Décrit comme un homme sage et d’expérience, il fait l’objet d’une curieuse description dans le livre du prince Harry. Celui qui le surnomme « l’abeille » en référence à son visage « ovale et flou » explique que le secrétaire privé « faisait planer une grande sérénité et un grand équilibre » autour de la reine. Il était « si posé que les gens ne le craignaient pas. Grosse erreur. Parfois leur dernière erreur », écrit encore Harry.