Élisabeth Borne annonce le remboursement des protections périodiques réutilisables pour les moins de 25 ans
Ce lundi 6 mars, la Première ministre Élisabeth Borne a fait part de la nouvelle mesure qui prendra effet en 2024. Les protections remboursées par la Sécurité sociale concerneront celles achetées en pharmacie.
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Après le remboursement de certains préservatifs depuis janvier 2023, Élisabeth Borne a annoncé une mesure forte et nécessaire pour contrer la précarité menstruelle. À l’avant-veille de la Journée internationale des droits des femmes, ce lundi 6 mars, la Première ministre s’est exprimée sur le plateau de C à vous alors qu’elle était invitée pour discuter de la réforme des retraites, jugée injuste particulièrement envers les femmes.
« Nous allons mettre en place un remboursement par la Sécurité sociale des protections périodiques réutilisables à partir de 2024″, a affirmé Élisabeth Borne. Les personnes concernées seront « toutes les jeunes femmes de moins de 25 ans » qui achèteront des protections périodiques réutilisables en pharmacie « et sans ordonnance », a-t-elle ajouté sur France 5.
« Nous allons mettre en place un remboursement par la Sécurité sociale des protections périodiques réutilisables à partir de 2024 pour toutes les jeunes femmes de moins de 25 ans »
— C à vous (@cavousf5) March 6, 2023
Précarité menstruelle :@Elisabeth_Borne dans #CàVous pic.twitter.com/51YMMGkWgk
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Un train de retard, mais qui avance
Alors qu’en 2021, le gouvernement avait annoncé la mise en place de « 1 500 distributeurs et une gratuité complète », la précarité menstruelle ne concerne pas seulement les étudiants et étudiantes. En effet, les menstruations font leur apparition environ à l’âge de 12 ans et durent de 32 à 42 ans. Selon la Caf, les dépenses engendrées par l’achat de tampons, anti-douleurs et serviettes s’élèveraient de « 100 à 150 euros par an ». Les personnes incarcérées en prison, celles avec de faibles revenus et les sans-abris doivent, elles aussi, faire face aux coûts liés aux règles.
L’affichage des compositions sur les emballages
Une autre avancée, semblable à celle d’Élisabeth Borne, est d’ailleurs passée presque inaperçue. Le Point a effectivement relevé que les compositions des protections hygiéniques étaient maintenant exposées sur les emballages des produits. Un progrès qui a pris effet au 1er janvier 2023. Et ce n’est pas tout.
Les effets indésirables graves que représente la consommation de ces produits à cause de leurs composants sont également affichés sur le conditionnement ou la notice. Dernier point de la mesure, les précautions d’emploi comme le lavage des mains avant application sont désormais indiquées. Cela avance donc doucement, mais sûrement et c’est bien appréciable. Alors continuons !