Affaire Elisa Pilarski : nouveau rebondissement choc dans l’enquête
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Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa Pilarski, morte en 2019 par des morsures de chiens, vient d’être mis en examen pour homicide involontaire.
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Le compagnon d’Elisa Pilarski mis en examen pour homicide involontaire
Il y a du nouveau dans l’affaire Elisa Pilarski. Le compagnon de la jeune femme de 29 ans, morte de morsures canines dans une forêt de l’Aisne en 2019, vient d’être mis en examen pour homicide involontaire. Le parquet de Soissons vise Christophe Ellul « pour avoir par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité (…) involontairement causé la mort » d’Elisa Pilarski.
La jeune femme aurait succombé aux blessures « résultant de l’agression commise par plusieurs chiens dont il était propriétaire ou gardien » . Le propriétaire de Curtis a été placé sous contrôle judiciaire. Christophe Ellul a toujours défendu son chien, un American Staffordshire, malgré la technique de dressage qu’il lui avait apprise.
Un dressage au mordant interdit
Curtis aurait été introduit illégalement en France, depuis les Pays-Bas. Les expertises menées sur le chien ont démontré qu’il avait fait l’objet d’un dressage au mordant, qui est interdit et considéré comme de la maltraitance animale.
Christophe Ellul avait mis en cause la meute de chiens de chasse qui se situait à proximité d’Elisa Pilarski et de Curtis en forêt. Toutefois, les morsures à l’origine de l’hémorragie qui a tué la jeune femme ont été examinées. Ces dernières, ainsi que des analyses ADN, « tendent à démontrer l’implication exclusive du chien Curtis dans les morsures ayant entraîné la mort » d’Elisa Pilarski. Aux dernières nouvelles, le chien réside encore dans une cellule de 10 mètres carrés de la SACPA (Service Pour L’Assistance et le Contrôle du Peuplement Animal), à Bonrepos-sur-Aussonnelle, en Haute-Garonne.
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