Affaire Elisa Pilarski : le terrible destin de Curtis s’il était coupable
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L’affaire Elisa Pilarski questionne toujours la responsabilité du chien Curtis dans le meurtre de la jeune femme. Maître Caty Richard, l’avocate de la famille, s’est exprimée sur BFM TV sur ce qu’il adviendrait si le chien était coupable. Découvrez la séquence dans la vidéo ci-dessous :
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L’affaire Elisa Pilarski avance peu depuis le mercredi 12 février 2020, date où le juge d’instruction s’est rendu sur les lieux du drame, la forêt de Retz. Le corps de la jeune femme y a été retrouvée mutilé le 16 novembre dernier. L’enquête cherche à déterminer quels animaux en sont responsables et si son chien Curtis, présent, en fait partie. Le compagnon d’Elisa, Christophe Ullul, clame l’innocence de leur chien. Maître Caty Richard, avocate de la famille, a donc pris en charge cette affaire complexe. Elle a exprimé au micro de BFM TV ce qu’il arriverait si le chien de la victime était coupable.
« De toute façon, Curtis ne sera pas condamné »
Maître Caty Richard donne son point de vue sur l’affaire et ses possibles conséquences pénales pour Curtis. Elle défend que le chien de la victime ne sera pas condamné. En tant qu’animal, il n’est pas soumis au même droit que les hommes. Il s’agit davantage de savoir qui était responsable du chien. Elle est aussi accablée de lire de fausses affirmations dans les journaux.
« J’ai pu lire dans les journaux que Curtis avait mordu Elisa à plusieurs reprises ou au moins deux fois. Donc oui Curtis est bien un suspect. Après, je refuse de dire que Curtis est justiciable. Ce qui est complètement délirant dans cette affaire, c’est qu’on oublie Elisa. J’ai reçu une lettre anonyme au cabinet qui disait que si Curtis était condamné, c’était de ma faute. Mais on nage ne plein délire ! » , a-t-elle expliqué à BFM TV.
L’avocate poursuit : « De toute façon, Curtis ne sera pas condamné ! S’il devait être établis que Curtis était à l’origine de la mort d’Elisa, le juge d’instruction s’occupera de savoir qui était responsable de Curtis à ce moment-là ! Les chiens ne sont pas des sujets de droits donc ils sont protégés ! Ce ne sera pas lui qui sera éventuellement condamné » . Il faut donc attendre les tests ADN effectués sur 93 chiens, dont celui de la jeune femme, pour en savoir plus.
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