Double infanticide : Une mère de famille agresse son mari au couteau et tue ses enfants
Une mère de famille de 35 ans a été arrêté et placée en garde à vue ce mardi 15 février à Drouville, près de Nancy. Elle est suspectée d’avoir assassiné ses deux enfants de 9 mois et 2 ans et demi.
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Récit invraisemblable d’un double infanticide
Une nouvelle histoire sordide. Une mère de famille de 35 ans est accusée d’avoir agressé son mari à coups de marteau, ainsi que d’avoir tué ses deux enfants, âgés de 9 mois et de 2 ans et demi. Le procureur de la République, François Pérain, a affirmé que la jeune femme a été placée en garde à vue à Lunéville après avoir été arrêtée ce mardi 15 février à Drouville, près de Nancy.
Le récit est sordide. La femme s’en prend physiquement à son conjoint et le blesse. Il se rend à l’hôpital afin de se faire soigner, puis à la gendarmerie pour signaler l’agression. Quand l’homme retourne au domicile familial, l’endroit est désert. Pour cause, la femme avait, entre-temps, été récupérée ses enfants en début d’après-midi à la crèche.
Les gendarmes ont tenté toute l’après-midi de localiser la mère de famille, en vain. Ce n’est finalement qu’en début de soirée que la femme est retourné chez elle pour chercher une peluche de sa fille, déclarant à son mari qu’elle devait être « enterrée avec » . Les gendarmes, qui surveillaient l’habitation, ont réussi à la rattraper. C’est à ce moment-là qu’ils ont découvert les corps inanimés de ses deux enfants sur le siège passager, à l’avant de la voiture.
Une mère de famille fragile psychologiquement
Le procureur de la République de Nancy a déclaré que « le médecin légiste est en train d’examiner les corps des deux enfants, qui sont vraisemblablement morts par étouffement, mais cela devra être confirmé par une autopsie » . La femme souhaitait d’ailleurs se donner la mort juste après les avoir tués, comme c’était écrit sur une lettre qu’elle avait laissée dans la voiture.
Les gendarmes l’ont finalement attrapée avant qu’elle ne se suicide et ne présente à priori aucune blessure physique. En revanche, elle aurait été analysée comme particulièrement fragile psychologiquement, notamment à cause de divers épisodes de dépression. Elle connaissait également d’importants problèmes de couple. Une cellule psychologique a été mise en place pour les gendarmes et les pompiers qui sont intervenus à Drouville.
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