Disparition de Morgane : L’adolescente vi*lée ? Le suspect de 21 ans évoque une relation intime consentie
Plusieurs jours après son arrestation, Adrien, 21 ans, a reconnu avoir eu une relation sexuelle qu’il estime consentie avec Morgane, 13 ans.
Disparition inquiétante : Morgane retrouvée saine et sauve
Sa disparition a fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Si bien qu’une femme, reconnaissant l’adolescente assise à l’arrière d’une voiture, a aussitôt contacté la police. Un signalement qui aura permis de retrouver Morgane saine et sauve, alors même qu’elle avait disparu de son domicile de Pabu depuis deux semaines. Un véritable soulagement pour ses proches qui se sont empressés de la rejoindre.
Retrouvée à 300 km de chez elle, à Coutances, l’adolescente séjournait dans une chambre située un dans un foyer de jeunes travailleurs. Adrien, 21 ans qui l’y hébergeait. Placé en garde à vue pour soustraction de mineur, le jeune homme a d’abord assuré ne pas avoir eu de relations sexuelles avec Morgane. Une version également soutenue par l’adolescente.
Il a ensuite raconté que celle-ci lui avait confié vouloir fuguer de chez ses parents. C’est pourquoi il est allé la rejoindre à Pabu.
Le suspect passe aux aveux
Toujours selon les dires d’Adrien, leur rencontre remonte à trois mois en arrière, sur un groupe Snapchat baptisé « groupe en or ». Celui-ci est « composé de majeurs et mineurs, sachant que Morgane se présentait comme une fille de 14 ans« , indique encore le procureur de la République de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz.
Décrit comme un jeune homme « bizarre » par un résident, Adrien lui aurait raconté que l’adolescente avait des problèmes avec ses parents. « Il disait qu’il était là pour l’aider si elle en avait besoin », rapporte-t-il. Toutefois, stressé et angoissé, Adrien aurait peu à peu déchanté. Il aurait alors proposé à l’adolescente de la ramener chez ses parents, mais ce serait heurté à son refus, cette dernière lui assurant « se sentir bien chez lui ».
Plus tard au cours de sa garde à vue, Adrien a finalement reconnu avoir eu une relation sexuelle avec Morgane. Une relation qu’il estime consentie. Ainsi, au chef d’accusation « soustraction sans fraude ni violence d’un enfant mineur », s’ajoute celui de « viol commis sur mineur de moins de 15 ans ». De plus, Morgane rapporte le récit d’une dispute qui a dégénéré. Elle accuse le suspect de l’avoir « frappé à la tête quand elle lui reprochait de ne pas assez s’occuper d’elle et qu’elle lui disait qu’elle avait faim ».
« L’information judiciaire va désormais se poursuivre pour permettre la manifestation de la vérité et de définir les circonstances exactes des faits survenus », note le parquet dans un communiqué.