Disparition d’Émile : Qui est cet adolescent suspecté et auditionné à plusieurs reprises ?
Voilà maintenant cinq jours que le petit Émile, deux ans et demi, a disparu. Et, depuis cinq jours, l’enquête en est toujours au même point. Les forces de l’ordre ayant mis un terme aux battues bénévoles depuis le 12 juillet, il s’agit à présent de se concentrer sur les habitants du Vernet, présents dans la commune le 8 juillet dernier.
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Disparition d’Émile : les habitants dans le viseur des enquêteurs
L’enquête se concentre désormais sur les habitants du Vernet. Ainsi, la gendarmerie, qui n’écarte aucune piste et envisage tous les scénarios, a entamé les auditions des 25 habitants du hameau où résident les grands-parents d’Émile.
Dans le même temps, ils interrogent aussi ceux dont le téléphone a borné à proximité de la zone délimitée par les enquêteurs.
Une étape de l’investigation qui a pour conséquence d’éveiller la paranoïa chez ces personnes, qui se côtoient quasi quotidiennement.
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Un adolescent interrogé à de nombreuses reprises
Parmi les personnes interrogées par les forces de l’ordre, un adolescent. Un jeune homme, fils d’agriculteur, qui, selon Le Parisien, aurait été auditionné à plusieurs reprises par les gendarmes. Pour cause, il n’est pas inconnu de leurs services.
Connu dans la commune pour sa conduite dangereuse, il a eu un accident de buggy en 2021. Par la suite, c’est à bord d’un engin agricole qu’il avait eu un accrochage. Un profil qui, si l’on se fie aux pistes privilégiées par les gendarmes, correspond en tout point.
Seulement, la piste a depuis été abandonnée par les forces de l’ordre.
Paranoïa et suspicion
La suspicion a envahi l’esprit des habitants du hameau, les rendant méfiants les uns envers les autres. Une situation que déplore ce riverain, dont les propos ont été recueillis par Le Parisien.
« Imagine s’il y en a un qui dit ‘Lui, il n’arrête pas de traîner là’, ça peut aller vite ! On ne sait pas, même un copain peut te balancer » , a-t-il assuré face aux journalistes.
Pour sa part, hors de question de se faire dénoncer à tort. C’est pourquoi, sur les conseils d’un ancien policier, il garde précieusement le ticket de caisse qui lui sert d’alibi. En effet, le 8 juillet à 17 h 30, soit un quart d’heure avant l’heure estimée de la disparition d’Émile, il se trouvait à la station essence.
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