Disparition de Sophie le Tan : où en est l’enquête ?
Sophie le Tan, l’étudiante disparue dans la banlieue de Strasbourg depuis le 7 septembre reste introuvable. Où en est l’enquête ?
Retrouver Sophie le Tan
Les citoyens, les proches de la famille et les forces de l’ordre continuent d’organiser des battues. Mais la jeune fille reste introuvable. C’est une cinquantaine d’enquêteurs de la police judiciaire de Strasbourg qui participent à l’enquête, recherchant le moindre indice.
Ce que l’on sait pour l’instant, c’est que les zones de recherches s’élargissent de plus en plus, sur « un large périmètre ».
Affaire Sophie le Tan : le suspect principal arrêté.
C’est le 15 septembre dernier qu’un homme répondant au nom de Jean-Marc Reiser, avait été arrêté.
Demeurant à Schiltigheim où la jeune femme devait visiter un appartement, il avait été repéré par les enquêteurs grâce à des données téléphoniques. Lors d’une perquisition, des traces de sang avaient été retrouvé. Et l’ADN a parlé. Il s’agit bien de celui de l’étudiante. Un second ADN féminin est également retrouvé à propos duquel les enquêteurs rappellent qu' »il ne faut pas tirer de conclusions hâtives« .
Le principal suspect, quant à lui, s’est muré dans le silence lors de ses auditions.
Les parents d’une ancienne disparue : « le cauchemar recommence« .
C’est en 2001 que Jean-Marc Reiser avait déjà été condamné par la cour d’assises du Doubs à 15 ans de réclusion criminelle pour différents viols commis entre 1995 et 1996. Il a également été acquitté en 2001 par la cour d’assises du Bas-Rhin dans une autre affaire. Celle de la disparition d’une jeune femme de 23 ans en 1987. Son corps n’a jamais été retrouvé.
La mère de la jeune femme, Françoise Hohmann, explique qu’elle n’a jamais renoncé à « espérer un jour connaître la vérité ». Elle parle d’un « cauchemar qui recommence« . La sœur de la victime, quant à elle, explique qu’ « on se cache de notre souffrance. Nous avons parfois honte d’avoir peut-être raté quelque chose à l’époque. On se demande si on en a fait assez. Mais c’était à la justice de le faire ! ».