Disparition de Chloé : après sa fugue, des poursuites seront-elles engagées ?
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Suite à la disparition inquiétante de la jeune femme ce vendredi 21 avril, un important dispositif de gendarmerie avait été déployé dès le lendemain. Retrouvée vivante aux côtés de son ami, elle avait finalement avoué avoir fugué de son propre chef.
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Retrouvée au lendemain de sa disparition
Lorsqu’une personne ne donne plus signe de vie, les proches alarmés signalent inévitablement son absence aux autorités. Dans un contexte où les féminicides persistent, les disparitions sont profondément prises au sérieux par les forces de l’ordre.
Ce vendredi 21 avril, la mère de Chloé n’avait plus reçu de nouvelles de sa fille qui était partie faire son jogging tôt le matin. Une procédure pour disparition inquiétante avait alors été entamée. 250 personnes s’étaient mobilisées pour se lancer à sa recherche à l’occasion d’une battue à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne.
La jeune femme, âgée de 20 ans, avait ensuite été retrouvée indemne, le lendemain, dans un camping situé au sein du département de la Marne. Partie sans son portable, les enquêteurs avaient ciblé leurs investigations sur son entourage ainsi que sur ses possibles relations amoureuses.
Le visionnage d’une vidéosurveillance révélant la présence du véhicule d’une de ses connaissances et la géolocalisation d’un autre téléphone ont permis de découvrir où se trouvait la joggeuse.
Pour autant, selon Jean-Baptiste Bladier, procureur de Meaux : « Elle a déclaré qu’elle a fugué avec un de ses amis. Comme elle est consentante, il a donc été mis fin à la procédure pour disparition inquiétante ».
Aucune conséquence sur le plan juridique
Ne pensant pas que son acte allait entraîner un tel procédé au regard de sa majorité, elle ne fera pour autant pas l’objet de poursuites judiciaires d’après les informations récoltées par 20 Minutes.
« Ce n’est pas elle qui a déclenché les secours, mais sa mère, qui ignorait qu’il s’agissait d’un départ volontaire de la part de sa fille. Il n’y a pas de caractère intentionnel« , confirme une source auprès de nos confrères.
Pour Me Carbon de Seze, avocat pénaliste, Chloé s’est rendue « coupable d’un point de vue civique, mais pas d’un point de vue juridique ». Ce dernier a également indiqué au micro de BFMTV qu’étant âgée de plus de 18 ans, « elle a le droit de s’évaporer, elle fait ce qu’elle veut ».
Signe de sa bonne volonté, celle-ci a cependant accepté de fournir plus d’éléments sur la situation alors qu’elle n’était pas dans l’obligation d’être entendue par les enquêteurs.
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