Diffusion de fake news sur le plateau de TPMP : l’Arcom s’en mêle
Les fake news relayées par TPMP font parler depuis leur diffusion, ce 12 septembre. Face aux réactions indignées, l’Arcom a indiqué à Libération avoir été saisie.
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Fake news et discours contestable
TPMP est dans le collimateur de l’Arcom.
Pour cause, ce 12 septembre, Cyril Hanouna et son équipe ont diffusé, en direct, une séquence montrant plusieurs personnes ayant prétendument consommé la « drogue du zombie » .
Pire encore : la chroniqueuse Valérie Bénaïm, affirmant avoir travaillé sur la fameuse drogue dans le cadre d’un sujet sur I24, assurait que cette dernière était arrivée sur le territoire français.
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TPMP dans le viseur de l’Arcom
Or, après vérifications, il s’avère que deux des personnes montrées à l’écran étaient en réalité atteintes de handicaps. Les deux autres, filmées dans un métro à Rouen, étaient tout simplement sous l’emprise de l’alcool.
Pour ce qui est de la présence de la « drogue du zombie » en France, rien n’a été confirmé. Selon le parquet de Rouen : « aucune saisie de fentanyl ou de xylazine n’a été enregistrée par les services de police […] aucun signalement n’a été identifié par le réseau régional de pharmacovigilance » , comme le souligne Check News, sur le site de Libération.
Contactée par Check News, l’Arcom a indiqué avoir été saisie. « Nous allons instruire la séquence » , a-t-elle assuré aux journalistes.
Une impression de déjà-vu… En effet, juillet dernier, C8 a déjà écopé d’une amende de 500 000 euros à cause de la diffusion d’une séquence sur la légende urbaine de l’adrénochrome.
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