« Des jeunes qui s’ennuient » : Les propos surréalistes de cette chercheuse du CNRS sur les rodéos urbains scandalisent la Toile (vidéo)
Alors que les regards des Français sont tournés vers la famille endeuillée de la fillette renversée ce 29 août à Vallauris, la chercheuse du CNRS, Isabelle Veyrat-Masson, offre une étonnante analyse.
Rodéo urbain : deux victimes en 24 heures
Un terrible accident à quatre jours de la rentrée. Tandis que cette fillette se soucie de sa tenue pour la rentrée à venir et s’inquiète de retrouver ses camarades, sa vie bascule. Jeudi dernier, elle se fait violemment percuter par un motard en train d’effectuer une roue arrière. Aussitôt arrêté, le jeune homme est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Et alors que les médias informent les téléspectateurs de l’état inquiétant de la fillette de 7 ans, ce dimanche, la nouvelle tombe. Elle est décédée dans la soirée, après avoir passé trois jours entre la vie et la mort. Une issue dramatique pour la famille qui doit maintenant entamer le processus de deuil. Ce, rongée par la colère et le sentiment d’injustice.
Le même soir, rebelote. Une femme est heurtée par un deux-roues dans les rues de Nanterre. Un énième drame qui ramène les rodéos urbains au centre du débat. Et alors que différents experts sont sollicités par la presse pour analyser le phénomène, la chercheuse du CNRS Isabelle Veyrat-Masson a une explication toute trouvée.
Des jeunes qui s’ennuient comme dans ‘West Side Story’ selon la chercheuse
Habituée des plateaux télé, elle a répondu positivement à l’invitation de BFMTV. L’occasion pour elle d’exposer sa théorie. Ainsi, face aux journalistes ébahis, elle affirme que les participants aux rodéos urbains « ne sont pas des voyous », mais des jeunes qui s’ennuient. « Des jeunes qui, deux ans après, vont se marier et trouver un travail, des citoyens comme vous et moi », assure-t-elle encore.
Selon elle, pour expliquer le phénomène, il faut remonter à la crise sanitaire. « L’idée du covid est très intéressante. Ils s’ennuient, ils n’ont pas de distraction. C’est West Side Story : on se retrouve dans des bandes, on fait des bêtises. Ç’a parfois des conséquences épouvantables. […] Ces activités sont dangereuses, mais elles sont effectuées par des gens qui ne sont pas des délinquants au départ. Ils ne savent même pas que c’est interdit », poursuit-elle.
Une analyse qui laisse ses interlocuteurs dubitatifs. D’autant qu’elle intervient après qu’elle a comparé le meurtre de Thomas, à Crépol, à Roméo et Juliette. « C’est un bal dans lequel une famille qui déteste une autre famille va chercher des filles, ils se détestent, ils se cachent, et puis ce qui devait être provocateur devient gravissime », expliquait-elle alors.