Delphine Jubillar : son corps bientôt retrouvé au fond d’une tombe ? Certaines pourraient être ouvertes
Delphine Jubillar demeure introuvable depuis le 15 décembre 2020. Son mari Cédric, toujours présumé innocent, est en prison depuis plus d’un an mais l’absence de corps complique l’enquête. Les fouilles se poursuivent. Un endroit pour le moins macabre est particulièrement exploré ces derniers jours : le cimetière proche du domicile du couple. Les enquêteurs pourraient pousser encore plus loin en ouvrant des tombes.
Un cimetière fouillé pour retrouver le corps de Delphine Jubillar
Puits, ferme brûlée, tout a été inspecté dans la région de Cagnac-Les-Mines pour retrouver la jeune femme disparue depuis un an et demi. Plus le temps passe, plus les espoirs s’amenuisent et plus il est difficile de garder son mari Cédric en prison.
De nouvelles fouilles ont eu lieu ce dimanche 10 juillet. Dès 9h du matin, des volontaires sont partis du parking de l’église Notre-Dame-de-la-Drèche bien équipés. Cordes, lampes, détecteurs de métaux, ils ont fouillé la forêt mais aussi sondé les puits. Ils scrutent également les bâtisses abandonnées.
Du côté des experts et enquêteurs, c’est un autre lieu qui est examiné au peigne fin : le cimetière Saint-Dalmaze situé non loin de la maison du couple. Après le témoignage choc d’une amie de Delphine qui affirme que Cédric lui aurait montré comment ouvrir une tombe, les recherches dans cet endroit se sont accentuées. Comme l’a révélé La Dépêche, un archéologue a cartographié l’intégralité des tombes pour « répertorier les tombes où Cédric Jubillar aurait pu cacher sa dépouille » .
Les enquêteurs peuvent-ils ouvrir des tombes ?
Quelques tombes bien spécifiques pourraient alors être ouvertes. Cette possibilité est vue comme l’ultime solution pour peut-être enfin mettre la main sur le corps de Delphine Jubillar. « Ce sera le dernier, des derniers recours. C’est toujours un moment délicat pour les familles des personnes disparues » , a témoigné une source proche de l’affaire auprès d’Actu Toulouse.
Selon le média, mettre le corps dans une tombe aurait présenté des avantages certains pour le présumé meurtrier qui ne disposait que de peu de temps. Cédric Jubillar n’aurait eu que 5 heures maximum pour se débarrasser du corps cette fameuse nuit selon le scénario reconstruit par la police.
Juridiquement rien n’empêche la fouille des tombes à partir du moment où l’opération est faite sous commission rogatoire délivrée par un juge d’instruction. En effet, il ne s’agirait pas de l’exhumation de corps mais plutôt de vérifier si des tombes ont été descellées ou si une dépouille a été placée au-dessus d’un cercueil.
Selon une source qui s’est confié au Parisien, « la fouille des tombes du cimetière de Saint-Dalmaze fait partie des objectifs futurs des magistrats et des enquêteurs. Mais il faudra probablement procéder par étapes et circonscrire d’abord ces recherches aux caveaux qui semblent avoir fait l’objet de manipulations assez récentes » . Toutefois, moralement, cela reste délicat notamment vis-à-vis des familles.