Delphine Jubillar : nouvelles révélations sur les lunettes cassées retrouvées au domicile du couple
Il y a plusieurs mois, au domicile de la famille Jubillar, les enquêteurs avaient retrouvé une paire de lunettes cassées. Ces lunettes faisaient partie des éléments possibles de preuve incriminant Cédric Jubillar dans la disparition de son épouse, Delphine. Tandis que les premières analyses n’avaient rien donné de probant, de nouvelles expertises viennent juste d’être publiées par la police. Ces dernières analyses des lunettes brisées de Delphine Jubillar permettraient, en outre, d’écarter deux potentiels suspects dans cette affaire.
Une nouvelle expertise menée sur les lunettes cassées de Delphine Jubillar
En mai dernier, les enquêteurs se concentraient sur une nouvelle preuve potentielle de la culpabilité de Cédric Jubillar dans la disparition de sa femme Delphine. L’élément en question se trouvait être des lunettes retrouvées complètement cassées au domicile du couple. Ces lunettes de vue appartenaient à la disparue et auraient été brisées bien avant sa disparition. C’est en tout cas ce qu’affirmait le suspect numéro 1 dans cette affaire, Cédric Jubillar.
Les premières expertises de cette pièce à conviction n’avaient cependant rien donné de concluant. Les lunettes cassées de Delphine ne présentaient pas de trace de sang. Rien de suspect ni d’incriminant. Ce qui était une possible preuve était ainsi devenu un objet sans importance. Enfin, ça, c’était jusqu’à aujourd’hui. En effet, les enquêteurs ont finalement ressorti les lunettes du tiroir afin de faire des analyses complémentaires. L’affaire n’avançant pas beaucoup, il était nécessaire d’utiliser à nouveau les éléments déjà en la possession des enquêteurs.
Déjà examinées par la DGA (Direction générale de l’Armement) et maintenant par un spécialiste en identification par empreintes génétiques, les lunettes de Delphine Jubillar viennent de révéler une information précieuse. En effet, après vérification, les lunettes de Delphine Jubillar présenteraient des traces d’ADN : celle de la disparue, mais aussi celle de son mari, Cédric.
Des lunettes « intactes » le soir de la disparition et seulement deux ADN
Ainsi, les lunettes cassées ne montrent pas d’autres traces humaines. Si ces lunettes ont bien été cassées lors du meurtre de Delphine Jubillar, cela permet notamment d’écarter deux potentiels suspects dans cette affaire : l’amant de Delphine Jubillar ainsi que l’épouse de celui-ci. Leurs ADN n’ont pas été retrouvés sur les lunettes.
De plus, interrogé par la police, le fils du couple Jubillar a également donné une autre information primordiale. D’après le jeune enfant, les lunettes en question étaient portées par Delphine le soir de sa disparition. Selon l’enfant, elles étaient intactes avant qu’il n’aille se coucher. Comme l’avait précisé la DGA, les lunettes ont pu se casser « sous l’influence d’une force extérieure, lors d’une violente dispute le soir du drame » .
Serait-ce donc une preuve contre Cédric Jubillar dans cette affaire, toujours présumé innocent ? Pour l’heure, les enquêteurs se concentrent également sur la piste du cimetière. Ceux-ci pensent que Delphine Jubillar serait enterrée dans une des tombes. Si les deux pistes, celle du cimetière et celle des lunettes, portent leurs fruits, Cédric Jubillar pourra ainsi être inculpé pour « meurtre sur un conjoint » .